• Ce que dit la science : la Théorie générale ou "l'illusion scientifique"

    Les trois lois d'Arthur C. Clarke

    1. "Lorsqu'un scientifique émérite déclare que quelque chose est possible, il a très probablement raison. Lorsqu'il déclare que quelque chose est impossible, il a très probablement tort." 

    2. "Le seul moyen de découvrir les limites du possible est de s'aventurer un peu au-delà, dans l'impossible." 

    3.  "Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie." 

    3ème loi dont voici une variante possible : "Toute civilisation non-terrestre très en avance sur la nôtre serait indiscernable de Dieu."

    Une question de cohérence

    Des pans entiers de la science moderne font apparaître des phénomènes complexes voire inconcevables. A tout le moins ces "phénomènes" restent à ce jour inaccessibles à l'entendement humain : la décohérence quantique, la dualité onde-particule, la gravitation, la matière noire en font partie. Mais il en existe bien d'autres encore, moins médiatisés ou moins vulgarisés, mais que n'ignorent pas les plus grands scientifiques de notre époque. Et ces "phénomènes" qui constituent des problèmes posés à notre science moderne, sont en quelques sortes des arbres qui, très certainement, cachent encore une "forêt amazonienne" d'énigmes auxquelles notre jeune science n'a même pas encore été confrontée.

    Penchons nous par exemple sur la mécanique quantique :

    Qui y'a-t'il de plus troublant que d'essayer de comprendre voire d'accepter, à la suite de nos plus grands spécialistes en mécanique quantique, que la matière qui constitue notre univers quotidien, notre environnement immédiat, proche et même très très lointain, cette matière bien palpable sur laquelle nous nous reposons et à laquelle nous croyons dur comme fer n'existe tout simplement pas en termes de mécanique quantique. Car les propriétés quantiques, n'en déplaise aux sceptiques, s'appliquent aussi à l'atome et aux molécules (dualité onde-particule, état quantique, ...).

    Et pourtant, bien que les intimes rouages de la mécanique quantique dépassent encore l'entendement de nos scientifiques, ce domaine a tout de même été découvert, exploré et a même permis de développer quelques premières applications dans le "monde réel".

    Et bien que ce soient les mathématiques qui ont mis nos chercheurs sur la voie de la mécanique quantique, elles ne leur ont pourtant pas permis, à ce jour, de la comprendre et de la concevoir parfaitement.

    Ce n'est pas parce que le Phénomène Ovni reste scientifiquement inexploré et donc incompris, que la présence sur Terre d'êtres non-terrestres est pour autant impossible et réfutée. Cette hypothèse reste tout à fait concevable même si non prouvée. Ne considérant cette possible présence qu'en tant qu'hypothèse, tout scientifique y travaillant n'a pas à en faire la preuve extraordinaire. Ce n'est que s'il prétendait que son hypothèse est parfaitement vérifiée, qu'il devrait apporter une telle preuve.

    N'en déplaise à certains pseudo-sceptiques, la théorie générale prédit l'apparition de la vie dans l'univers. En termes de probabilités, de nombreux scientifiques s'accordent à penser qu'elle y est répandue et foisonnante.

    Heureusement pour eux d'ailleurs, car dans le cas contraire, si leur modèle excluait toute possibilité d'apparition naturelle de la vie dans l'univers, notre propre existence déboucherait sur un paradoxe suffisant pour l'invalider. Lapalisse, quand tu nous tiens...

    Le voyage Interstellaire

    Dans le passé, le Voyage interstellaire était tenu pour impossible... inconcevable ! Car cela devait nécessiter une quantité fantastique d'énergie pour atteindre la vitesse supraluminique, et il était communément admis qu'atteindre cette condition était impossible si on s'en tenait au modèle relativiste de l'Univers d'Einstein.

    La question est en fait de savoir si le seul moyen permettant de réaliser un voyage interstellaire ou intergalactique est réellement le voyage direct, à une vitesse quelconque, fusse-celle de la lumière ?

    Autrement dit, existe-t'il des alternatives concevables permettant de "parcourir" de telles distances plus rapidement à travers l'espace, ou "autrement" ?

    L'examen du problème sur la base des plus récentes études en physique théorique offre des raisons d'être optimiste qui n'avaient jamais été envisagées auparavant. Ces possibilités, bien qu'envisagées sous l'angle des limites extrêmes de la physique (toujours et seulement d'après ce que nous en comprenons aujourd'hui), restent compatibles avec un point de vue relativiste.

    A ce stade, il vous faudra bien comprendre que la science et donc les scientifiques n'ont pas d'autre choix que de procéder par "modélisation", et donc par le biais de théories et d'hypothèses. Ils n'ont pas d'autre choix que de se baser sur l'ensemble des informations, données et connaissances à leur disposition à une époque donnée (la nôtre) et que leurs technologies leur permettent de réunir, pour élaborer ces hypothèses et théories. Le danger qui en découle est qu'ils considèrent cet ensemble pourtant très incomplet et imparfait, comme un tout absolu, un ensemble fini, leur permettant d'en tirer des conclusions définitives.

    La vérité est toute autre ! Cet ensemble constitue en effet ce que nous appellerons l' "Illusion Scientifique". Parce que cet ensemble de données et de connaissances ne constituent en réalité que les pièces très incomplètes de l'immense puzzle que constitue l'absolue réalité physique de notre monde.

    Les scientifiques reconstituent alors leur propre vision de la réalité sur la base des quelques pièces dont ils disposent et s'en servent de base pour échaffauder leurs théories générales. Ces "visions de la réalité" sont d'ailleurs multiples et variées : il existe plusieurs pistes de recherche et plusieurs "écoles scientifiques" (théories des Cordes et Supercordes, M-Théorie, Relativité générale, Relativité générale, etc...).

    Sur ce point, l'histoire des sciences est particulièrement instructive : on se rend bien compte que l' "Illusion Scientifique" a évolué au fil des siècles, au gré des évolutions technologiques, et au fur et à mesure que le recueil des données et que les connaissances disponibles ont progressé. On parle alors de changements de paradigme, au gré de l'évolution des connaissances scientifiques.

    Ayons au moins l'indulgence de mesurer l'extrême difficulté que représente (pour un scientifique qui a fondé toute sa carrière et ses réussites sur un système de référence établi et reconnu) le saut vers un nouveau système de représentations et de croyances (en attendant le suivant, car certains paradigmes peuvent durer des siècles et des siècles : le paradigme ptoléméen, par exemple domina pendant plus de 1600 ans, entre le 2ème siècle et la moitié du 18ème après JC. C'est Copernic qui en 1543 amorça son déclin suivi de Galilée en 1632 qui poursuivi la transition vers le paradigme newtonien dont la diffusion massive ne commença réellement qu'à partir de la moitié du 18ème siècle environ. Et c'est ainsi que l'antique paradigme ptoléméen s'avéra complètement dépassé et s'éteignit après plus de deux siècles d'une farouche résistance par ses tenants de ces "époques" : on mesure mieux, dès lors, l'incroyable inertie de la science "académique" ou institutionnelle).

    Pour la petite histoire, le paradigme newtonien a résisté environ deux siècles avant de s'éteindre vers la moitié du 20ème siècle au profit du paradigme einsteinien de la relativité générale, encore dominant aujourd'hui, bien que plusieurs théories tentent vaillamment de le mettre à mal dont certaines depuis sa naissance même.

    Et pour être tout à fait précis, les paradigmes semblent s'imbriquer les uns dans les autres des plus anciens aux plus récents et demeurer "opérationnels" selon le cadre conceptuel et observationnel auquel on se réfère pour répondre à une question ou résoudre un problème. Ce n'est  certainement pas Lapalisse qui nous contredira si nous affirmons ici que le paradigme newtonnien reste opérant et suffisant pour résoudre des problèmes de physique élémentaire.

    Alors que le Voyage interstellaire semble être aujourd'hui pour l'Homme une prouesse technique qui ne se produira que dans son avenir lointain, il est important de se rappeler que nous sommes une race jeune. L'humanité a développé, depuis plusieurs siècles, une science fonctionnelle, une science technique. Mais les humains ne bénéficient des vols propulsés que depuis seulement cent ans, des ordinateurs et de l'électronique primaire que depuis 50 ans, des navettes spatiales que depuis 40 ans, des lasers que depuis 30 ans, des semi-conducteurs que depuis 20 ans, de la nanotechnologie depuis une décennie seulement, etc. Autant de connaissances et de technologies que les scientifiques du moyen âge auraient été bien incapables d'imaginer ! Et qu'ils auraient interprété comme de la magie, tant le gouffre scientifique et technologique de ces quelques 5 siècles passés est immense !

    Leur "Illusion Scientifique" d'alors peut nous sembler aujourd'hui extrèmement primitive ou archaïque. Et pourtant, à chacune de ces époques passées, les "autorités" scientifiques se sont peu ou proue considéré comme détentrices de vérités absolues et indépassables. Il est extrèmement probable que nos "Illusions Scientifiques" d'aujourd'hui (ce que nous appelerons la science moderne) seront elles aussi vues, dans 100, 500 ou 1000 ans, comme très primitives et archaïques.

    Bien qu'aujourd'hui, il nous semble comprendre beaucoup de choses sur la nature de notre réalité, la somme de nos connaissances n'est rien comparée à celle de nos ignorances. Le comble de notre arrogance consiste à penser que quelque chose d'aussi complexe que le voyage interstellaire serait impossible simplement parce que nous ne pouvons pas encore imaginer comment un tel exploit pourrait être réalisé. Nous commençons tout juste à entrevoir la connaissance spécifique nécessaire pour inverser ce sentiment d'invraisemblance autour du voyage interstellaire qui permettra à l'humanité de trouver un moyen de faire ce qui était autrefois considéré comme impossible. La science progresse souvent en explorant l'inconnu, l'inattendu. Ainsi, le progrès scientifique n'est pas tout à fait prévisible. La perspective que le voyage interstellaire soit impossible est une prédiction imprudente qui revient à nier les lois même de l'univers.

    Alors que la Relativité Générale règne depuis presque 100 ans, elle présente de plus en plus de failles (incompatibilité avec la Mécanique Quantique, théorie des Super-Cordes, théorie M-brane, v>c ?, gravitation remise en question, etc...). La Relativité Générale se rappelle donc à nous en ce qu'elle ne constitue qu'une théorie, avec ses parts d'imperfection et d'incertitude. A sa suite, l'argument d'impossibilité du voyage interstellaire parce qu'il serait soumis à l'impossibilité d'atteindre ou dépasser la vitesse de la lumière prend du plomb dans l'aile.

    Il suffira de se référer aux multivers, à leurs membranes multiples, aux anomalies que nous offrent la vitesse de rotation des planètes à des échelles de distance inter-galactiques (problème de la masse manquante) et la dynamique de l'univers ("rustines" pour le moins encombrantes des 96% d'inconnus que constituent l'énergie et la matière noires). La gravitation, belle incomprise, jouerait-t'elle le rôle de "liant inter-membranes" ? Ou quelque chose dans le genre ?

    Pour paraphraser Serge Reynaud, chercheur au CNRS, "il est difficile de prétendre dans ces conditions que la Physique est une science finie qui a atteint tous ses objectifs de compréhension du monde qui nous entoure !".

    La gravitation, cette troublante inconnue

    Ainsi que le formule l'astrophysicien Bernard Haisch, toutes les particules et les forces sont confinées à l'intérieur de la "membrane" que constituent les quatre dimensions de notre univers spatio-temporel... à l'exception de la gravitation. Les théories modernes prédisent que la force gravitationnelle s'étendrait à d'autres dimensions supplémentaires. En fait, c'est ainsi que les théoriciens fixent des limites supérieures aux échelles de taille des extra-dimensions. La nature inverse du carré de la force gravitationnelle n'a été mesurée qu'au millimètre près,  environ (du fait de son extrême faiblesse) et c'est pourquoi l'échelle millimétrique s'est imposée. Si des expériences à venir établissaient que la force gravitationnelle suit une puissance inverse 2+n à de très petites échelles, ce serait une bonne indication de la réalité de n extra-dimensions. La gravitation tiendrait alors lieu de supplétif honorable à ces 96% de matière noire dont nos théoriciens ne savent pas vraiment quoi faire. Mais cela impliquerait alors peut-être que la gravitation servirait de liant avec des univers parallèles au nôtre (multivers), univers parallèles susceptibles d'abriter eux-mêmes des planètes habitables. Des planètes possiblement situées à une ou deux encablures de la nôtre seulement, mais invisibles car abritées par des univers parallèles au nôtre. La question des distances à parcourir, de ce point de vue, est donc à relativiser. Même si de manière très hypothétique, mais cela tient déjà au simple fait que la Relativité Générale comporte elle-même des failles particulièrement embarassantes.

    Tout véritable scientifique est conscient des limites de ses champs d'étude et adoptera une position mesurée aux vues des plus récentes données. Cette section est l'occasion de prendre conscience des pages blanches qui restent à écrire par la science au regard du problème du Voyage interstellaire, et ce au travers d'une variété de points de vue. Les rapports qui suivent ont pour but de fournir aux chercheurs des perspectives et des informations spécifiques dans le but d'établir une évaluation des possibilités de Voyage interstellaire, tant par l'homme que dans l'hypothèse de visites de la Terre par des êtres non-terrestres.

    Rapport n°1 SETI, la limitation de la vitesse de la Lumière et le Warp Drive d'Alcubierre : un exemple d'Intégration par le Dr H. Puthoff, 1996

    Le programme SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) a toujours considéré qu'un contact direct avec une civilisation non-terrestre par le biais du voyage interstellaire était statistiquement très improbable en raison des énormes distances à parcourir que cela implique, conjuguées avec la limitation à la vitesse de la lumière. Cet article du Dr. Puthoff montre la naïveté de cette position. Il fournit des éléments de réponse qui apportent un soutien encore plus important au concept de réduction de la durée des Voyages interstellaires, soit par une civilisation non-terrestre technologiquement avancée soit par nous-mêmes dans le futur. Il apparait bel et bien que le Voyage interstellaire n'est pas fondamentalement et scientifiquement limité par des principes physiques.

    Le Dr Harold Puthoff est directeur de l'Institut d'Etudes Avancées à Austin. Il a publié plus de 30 articles techniques dans les domaines des dispositifs à faisceaux électroniques, des lasers et des effets quantiques de point zéro-énergie. Il a déposé plusieurs brevets et d'autres sont en cours de dépôt dans les domaines des technologies laser, des communications, et de l'énergie.

    Rapport n°2 Physique de la propulsion interstellaire par le Dr. Michio Kaku, Novembre 2002

    Ce rapport sur la physique de la propulsion interstellaire a été présenté lors du Symposium des sciences à l'Université George Washington, le 8 novembre 2002 et se trouve en libre consultation sur le site de la FCI. M. Kaku est un professeur de physique théorique au City College de la City University de New York.

    Rapport n°3 Inflation-Theory Implications for Extraterrestrial Visitation

    Dans ce rapport datant de 2004, des scientifiques font valoir que les possibilités de moyens de transport et de propulsion exotiques implicites dans l'actuelle et populaire théorie de l'inflation cosmologique augmentent les probabilités de résoudre le paradoxe de Fermi. En d'autres termes, il semble aujourd'hui bien plus plausible que nous ne l'aurions jamais pensé auparavant que des ETs aient pu, voire ont même déjà dû, arriver jusqu'à nous. Ce qui a poussé ces scientifiques à réexaminer et réévaluer l'hypothèse selon laquelle des êtres ou des sondes d'origine non-terrestre seraient présents sur Terre ou dans son voisinage proche. Ils soutiennent que des preuves de leur présence pourraient être trouvées dans certains rapports Ovnis de haute qualité.

    Conclusions

    L'être humain, dont la science et la technologie n'ont réellement commencé à exploser que depuis trois à quatre siècles, est aujourd'hui en mesure de propulser un engin spatial capable d'atteindre une vitesse continue maximale de près de 200 000 km/h (moteur à Plasma VASIMR) et une vitesse moyenne de près de 60 000 km/h (comprenant accélération-vitesse de pointe-décélération - pour atteindre Mars en 39 jours à distance minimale de 56 millions de kms par exemple) : projetés soudainement et sans explications dans notre environnement scientifique moderne, nos lointains ancêtres percevraient à coup sûr toutes nos réalisations comme des prodiges quasi-divins.

     

    Science et Energies