• Ce que dit la science : Science et Intelligence non-terrestre

    La recherche SETI

    L'acceptation scientifique de l'existence probable d'une vie non-terrestre s'est élargie et intègre aujourd'hui une étude sur l'existence éventuelle d'une intelligence non-terrestre ou ETI. Il y eut au cours des années 1960 une discussion animée sur ce sujet entre certains des plus brillants astronomes, astrophysiciens et biologistes mondiaux de l'époque. Plusieurs projets disposant de crédits importants tentèrent alors d'établir l'existence de civilisations non-terrestres. Les techniques comprennaient l'examen du spectre radioélectrique visant à détecter des signaux artificiels délibérés ainsi que l'examen des rayonnements infrarouge provenant de planètes extra-solaires, à la recherche de traces visuelles de civilisations non-terrestres.

    En 1971, se tint un colloque réunissant scientifiques américains et russes qui se donnèrent pour but d'examiner la question d'une communication avec une ETI. Cette rencontre réunissait  Schlovsky,  Kardashev,  Drake,  Dyson,  Sagan et de nombreux chercheurs très qualifiés mais non-académiques. Les résultats de cet effort, basés sur des travaux de Frank Drake et sur le  Projet Ozma, ont donné naissance au  Search for Extraterrestrial Intelligence ou Projet SETI. Ce projet a été privatisé et est désormais dénommé l'Institut SETI. Cette organisation bénéficie d'un financement sous forme de subventions publiques et privées et adopte une double approche relative à la question de l'existence d'une intelligence non-terrestre.

    L'approche initiale du SETI a toujours consisté à développer et à améliorer notre capacité d'analyse du spectre radioélectrique visant à capter d'éventuels signaux radio non-terrestres. Cet effort, selon le Dr Carl Sagan, a abouti à la détection reconnue d'une centaine de signaux déclarés comme candidats potentiels, mais dont la source n'a jamais été formellement identifiée. Sagan témoigne en disant : "J'en ai eu la chair de poule". Bien entendu, aucun de ces signaux ne put être détecté une seconde fois ni par l'intermédiaire d'un second radio-télescope, et donc ils restent invérifiés.

    La deuxième approche du SETI est une approche optique ou O-SETI. Un projet qui représente plus de 120 millions de dollars de matériel en ligne, y compris des détecteurs infrarouge les plus sensibles qui soient, afin d'examiner optiquement des planètes extra-solaires à la recherche de signes d'une civilisation.

    Le Dr. Carl Sagan a lui-même déclaré : "Il pourrait y avoir un million de mondes dans notre seule galaxie, la Voie Lactée, habités par d'autres êtres intelligents, en ce moment même" (Cosmos, episode XI). Il a aussi admis la très grande probabilité que la Terre ait été visitée par des civilisations non-terrestres dans un passé lointain. (NdA : pourquoi très probable pour un passé lointain et impossible ou improbable pour ce qui serait du temps présent ?) Les efforts visant à en apprendre davantage sur ces visites potentielles, ont pris de l'ampleur grâce à l'analyse des légendes, des arts anciens et des documents historiques. Certains se demandent si certains phénomènes très documentés dans des lieux tels que Hessdalen, en Norvège ne pourraient pas être le signe d'une activité en cours aujourd'hui sur Terre - d'une intelligence non-humaine.

    Rapport n°1 La Physique des civilisations non-terrestres - A quel point pourraient-elles être avancées ? Un article de Michio Kaku

    L'Initiative Open SETI, par Gerry Zeitlin voir son CV

    La "Search for Extraterrestrial Intelligence" (SETI) continue à adhérer aux principes et à mettre en œuvre les méthodes initialement suggérées par Philip Morrison et Giuseppe Cocconi en 1959. SETI se résume, pour l'essentiel de ses recherches, à scanner des signaux-radio lointains à fréquence simples dans la fréquence des micro-ondes (une partie du spectre qui n'est pas bloquée par l'atmosphère terrestre), alors que récemment, ce système de recherche stricte a été un peu assoupli pour y inclure la possibilité de signaux pulsés et de signaux optiques plus complexes.

    Confrontée à plus de quarante ans de recherche infructueuse basée sur des protocoles signaux établis en 1959, la SETI prévoit aujourd'hui de développer de meilleurs instruments de traitement des signaux et des antennes plus grandes et plus performantes, sans pour autant chercher à réexaminer les hypothèses et le paradigme sur lesquels reposent ses méthodes et orientations de recherche. Ainsi SETI a non seulement échoué à trouver ce qu'elle cherchait, mais elle n'a pas tiré les leçons ni apprit de cette expérience et rate ainsi l'occasion de ré-orienter sa recherche dans de nouvelles directions plus prometteuses. Pourtant, ironie du sort, lorsqu'on met de côté les contraintes rigides de la démarche SETI, nombreux sont les indices ou traces laissés par une possible présence ETI sur notre planète et dans nos cultures.

    Gerry Zeitlin a créé l'Open SETI Initiative pour remédier à la défaillance du programme SETI par le ré-examen systématique de ses concepts et de sa méthodologie, et pour promouvoir la reconnaissance et l'étude des larges spectres pouvant réveler une éventuelle présence et un éventuel contact avec une ETI.

    Zeitlin est un Ingénieur en Electricité à la retraite disposant d'une vaste expérience dans les domaines des champs électromagnétiques, de la propagation des ondes, en électroencéphalographie, en génie logiciel, et en sécurité de l'information. En tant qu'Ingénieur employé au sein des Laboratoires Scientifiques de la University of California Space, à Berkeley (Californie, USA), Zeitlin a réalisé une première version du projet SERENDIP, permettant la collecte et l'analyse des données SETI de l'observatoire radio de Hat Creek et du Jet Propulsion Laboratory du Réseau Deep Space. Il a été récompensé du NASA-ASEE Summer Faculty Fellowship à l'Université de Santa Clara, pour sa contribution au développement des méthodes avancées d'analyse SETI à haute vitesse au NASA Ames Research Center.

    Le paradigme de l'Open SETI diffère radicalement de celui du SETI classique www.openseti.org

    Parallèlement à ce type d'initiatives, des scientifiques se sont interrogés sur le rapport entre la Science moderne d'un côté, la possible existence d'entités biologiques intelligentes, et leur possible intrusion dans notre réalité immédiate. Les rapports qui suivent nous donnent deux aperçus de la manière dont des scientifiques peuvent appréhender et interroger les parts de réalité de notre monde qui leur sont encore inconnues.

    Rapport n°2 Xenology, An Introduction to the Scientific Study of Extraterrestrial Life, Intelligence, and Civilization (trop long à traduire au regard de notre temps disponible - avis aux volontaires, manifestez-vous !)

    Dans cet ouvrage datant de 1975-1979, et actualisé en 2008, Robert A. Freitas Jr. pose les bases d'une approche scientifique ouverte des notions de vie et d'intelligence non-terrestres.

    Rapport n°3 Incommensurabilité, Orthodoxie et Physique des Hautes Etrangetés - Proposition d’un Modèle à six Niveaux pour les Phénomènes Paranormaux

    Présentée en octobre 2003, voici une tentative intéressante de réaliser une "synthèse" de nos connaissances et de notre compréhension des phénomènes aériens inconnus. Elle est l'oeuvre conjointe d'  un Astrophysicien américain, le Dr. Eric W. Davis, et d'un scientifique devenu ufologue et entrepreneur :  Jacques Vallée. Il renvoie dos à dos et disqualifie en même temps les ufologues tenants ou sceptiques et le SETI, mettant en évidence les biais logiques de leurs démarches et positions respectives. En résumé, restons ouverts, curieux et méfions nous des jugements hâtifs car la réalité pourrait s'avérer bien plus complexe que nos sens et notre bon sens modernes peuvent nous le laisser croire.

     

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