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Un Pilote de la Japan Air Lines : le Capitaine Terauchi
17 novembre 1986, vol JAL 1628
Le vol 1628 de la Japan Air Lines se trouvait à la hauteur de l'extrémité de la jambe d'Iceland-to-Anchorage, en vol depuis Paris vers Tokyo, quand son équipage a vu et détecté trois objets non identifiés. Cette nuit du 17 novembre 1986, l'observation de l'un au moins de ces ovnis a été officiellement confirmée par les radars militaires de la FAA et des États-Unis.
Selon le Capitaine Kenju Terauchi, le co-pilote Takanori Tamefuji et l'ingénieur de vol Yoshio Tsukuda, deux petites lumières et un objet lumineux énorme étaient visibles sur leur radar pendant plus d'une demi-heure. Ils l'ont aussi observé visuellement pendant sur 550 kilomètres vers le Sud à travers l'Alaska, du Yukon à Anchorage.
Dessins par le capitaine Terauchi et son équipage du vol JAL 1628 représentant ce qu'ils ont vu au dessus de l'Alaska en novembre 1986. Source FAA.Le capitaine Terauchi, un vétéran ayant volé 29 ans, raconte : "C'était très gros, une ou deux fois plus gros qu'un porte-avions." Terauchi a changé d'altitude et a fait des virages, avec la permission de FAA, dans le but d'identifier les objets qui ont continué à le suivre. Il a dit que les objets se déplaçaient rapidement et s'étaient arrêtés soudainement. En même temps, la lumière du plus imposant des objets était si intense qu'elle illuminait l'habitacle de l'avion et Terauchi a déclaré qu'il pouvait sentir la chaleur émanant de cette lumière sur son visage. Il a ajouté qu'il avait observé l'ovni pendant six minutes avant d'informer quiconque au sol, on en déduit que l'observation visuelle a commencé à 18h13.
La FAA a d'abord confirmé les affirmations de plusieurs de ses contrôleurs du trafic radar qui ont détecté le 747 et le grand objet, qui fut aussi confirmé par le radar de l'Armée de l'Air des États-Unis. Les rapports officiels qui suivirent ont essayé de minimisé l'évènement, en attribuant les échos radars à des effets météorologiques. Finalement, cependant, un porte-parole de la FAA a fini par admettre : "nous acceptons les descriptions de l'équipage, mais ne pouvons pas accepter ce qu'ils ont vu."1 - Le Rapport
Le résumé des communications entre le capitaine Terauchi et les contrôleurs aériens a été édité par l'administration fédérale de l'aviation :
6:19 PM heure locale: Le pilot de JL1628 demande des informations au contrôleur de la ZAN sur un trafic dans le secteur 15. (FAA Air Route Traffic Control Center, Anchorage)
6:26 PM: La ZAN contacte le centre opérationnel de la Région Militaire (ROCC), et demande s'ils ont des échos radars près de la position de JL1628. Le ROCC répond qu'ils reçoivent un écho radar incontestable à 13km à 10:00 sur l'avant à gauche de la position de JL1628.
6:27 PM: Le ROCC entre en contact avec le ZAN pour leur indiquer qu'ils ne reçoivent plus aucun écho radar à proximité de JL1628.
6:31 PM: JL1628 informe que "l'avion" est "très grand" et en réponse le contrôleur de la ZAN approuve toutes déviations de route qui serait requise pour éviter une collision.
6:32 PM: JL1628 a demandé et a reçu l'autorisation de descendre de FL350 à FL310 (niveau 350 et 310 de vol, signifiant l'altitude de 10500 m et 9500 m). Interrogé pour savoir si l'objet était également descendu, le pilote a énoncé qu'il était descendu "en formation".
6:35 PM: JL1628 demande et reçoit l'autorisation de changer de cap à deux un zéro (210 degrés, ou Sud-Ouest). L'avion était maintenant à proximité de Fairbanks et la ZAN est entrée en contact avec le contrôle aérien de l'aéroport de Fairbanks pour savoir s'ils avaient quelque écho radar près de la position de JL1628. Le contrôleur de Fairbanks répondit par la négative.
6:36 PM: JL1628 a effectué un tour de 360 degrés et fut invité a informer la ZAN si le trafic était toujours avec eux, la réponse fut affirmative.
6:38 PM: Le ROCC a appelé la ZAN pour es informer qu'ils avaient confirmation d'un 'deuxième écho radar' près de la position de JL1628. Ils leur ont dit qu'ils surveillaient "cela" avec un "autre" équipement radar, et qu'un seul des deux échos était identifié.
6:39 PM: JL1628 informe la ZAN qu'ils n'ont plus l'objet en vue.
6:42 PM: Le ROCC informe qu'il semble que l'objet était parti en arrière et à la droite de JL1628, cependant, ils ne le détectaient plus.
6:44 PM: JL1628 annonce que l'objet est maintenant à 9 heures (à gauche).
6:45 PM: La ZAN demande a un vol de la Northern United Flight de changer son cap de 10 degrés avec l'accord du pilote, afin d'essayer de confirmer l'observation de l'objet.
6:48 PM: JL1628 annonce à la ZAN que l'objet est maintenant à 7 heures (arrière gauche), à 13 km.
6:50 PM: Le vol de la Northern United informe qu'il est en vue du vol de la Japan Airlines, sur fond clair, et qu'ils ne peuvent voir aucun autre objet volant.
6:53 PM: JL1628 annonce qu'il n'a plus de contact visuel avec l'objet.2 - Les rapports officiels sont devenus de plus en plus négatifs au fur et à mesure que les jours passaient, émettant des doutes sur la confirmation par radar des observations visuelles. Mais lors d'une conférence de presse de la FAA qui s'est tenu le 5 Mars, le porte-parole Paul Steucke a fini par indiquer : "d'après ce que nous savons, l'équipage est constitué de gens intègres qui ont rapporté exactement ce qu'ils on vu."
3 - Analyses : le cas de la JAL a été analysé par le docteur en optique et physicien Bruce Maccabee, qui l'a divisé en quatre phases. Dans la première phase, le capitaine Terauchi a vu quelques lumières éloignées au-dessous et vers sa gauche, qui a semblaient suivre le 747. Terauchi a d'abord pensé qu'elles provenaient d'un avion militaire, mais le contrôle aérien a indiqué qu'il n'y avait aucun trafic dans le secteur. La deuxième phase fut l'observation par de multiples témoins visuels, l'équipage en entier, des lumières qui se sont déplacées brutalement vers l'avant de l'avion.
Maccabee écrit : L'observation visuelle par des témoins multiples de l'ensemble de lumières semble inexplicable. L'observation ne peut être une hallucination de l'équipage tout entier. Les lumières ne peuvent pas avoir été des étoiles ou des planètes. Les étoiles et planètes étaient visibles et évidentes avant l'apparition des 'vaisseaux' apparus devant l'avion et étaient encore évidentes après que les 'vaisseaux' se soient écartés. Il n'y a aucun phénomène normal qui peut expliquer l'arrangement rectangulaire des lumières en rangées horizontales, avec des clignotements occasionnels, et avec l'espacement sombre rectangulaire vertical entre les rangées de lumières, la réorientation des paires de rangées lumineuses l'une au-dessus de l'autre puis l'une près de l'autre, la chaleur que le capitaine a ressenti sur son visage, et ainsi de suite.4 - La troisième phase s'est produite pendant que les "vaisseaux" reculaient et ne pouvaient plus qu'être vus comme "deux lumières faibles, pâles et blanches," mais un écho a été détecté par le radar à bord d'avion. Tandis que Maccabee concède que l'écho pourrait avoir été provoqué par "une panne temporaire du radar (à réparation automatique, 'fail over')" comme suggéré par la FAA, il a ajouté "il semble beaucoup plus probable qu'il y ait eu un certain objet là dehors."
5 - La dernière phase est peut-être la plus controversée, car le capitaine Terauchi était le seul témoin du prétendu vaisseau spatial géant "deux fois plus grand qu'un porte-avions."
Maccabee concède : Il semble au moins plausible qu'il a pu y avoir des nuages curieusement éclairés ou mal interprétés que l'équipage a dit avoir vu au-dessous de l'avion. Bien que les multiples détections des radars au sol sous le jet soient intrigants, l'incapacité des radars a montrer une trajectoire vraiment continue de l'écho inconnu rend la confirmation de radar au mieux ambiguë. Par conséquent il semble que, pour le moins, la dernière partie de l'observation ne convainc pas tant que cela. "Mais même si on ignore arbitrairement la dernière partie du "vol fantastique JAL1628" on est tout de même intrigué par l'observation visuelle multiple des deux "vaisseaux" qui ont dépassé l'avion. Il semble donc que le vol JAL1628 ait été accompagné pendant une partie de son vol au moins par deux véritables Ovnis."Voici une synthèse réalisée par John Callahan, ancien Chef de la Division Enquêtes Accidents pour la FAA après l'incident Synthèse