• Un Colonel de l'Armée Américaine - Charles Halt

         

    C. Halt est l'ancien Vice-Commandant de la base de la Royal Air Force de Bentwaters, et un ancien Colonel de l'US Air Force. Il a observé de près et à de multiples reprises des Ovnis, avec six autres membres du personnel militaire en Décembre 1980, et à l'époque, il a enregistré son témoignage sur un magnétophone de poche. Il a également vu un Ovni diriger un faisceau sur les entrepôts de stockage d'armes sensibles de la base. Il a écrit une note officielle adressée au ministère de la Défense Britannique (MoD) décrivant un Ovni manoeuvrant à travers la forêt et décollant, note qui a ensuite été rendue publique grâce à l'US Freedom of Information Act.

    Il témoigne le 27 mars 2010, lors d'une conférence au National Press Club :

    "Mon nom est Charles I. Halt. J'ai pris ma retraite de l'US Air Force en 1991 au grade de Colonel. J'ai eu au cours de ma carrière le commandement de deux grandes bases aériennes. Au moment de mon départ à la retraite, j'étais Responsable de la Direction des Inspections auprès des services de l'Inspection Générale du Département de la Défense. A ce titre je supervisais l'inspection de tous les services des armées et des organismes de défense.

    En 1980, j'ai été réassigné du Pentagone au poste de vice-commandant de la base de la Royal Air Force de Bentwaters, un grand complexe comportant une Base double, dans l'East Anglia en Angleterre. A cette époque, c'était la plus grande Base Aérienne Tactique de l'Air Force et donc dans le monde, avec un complexe de deux bases en Angleterre, Woodbridge et Bentwaters, quatre FOLS [Sites d'operations avancés] en Allemagne et deux bases supplémentaires de réserve. À la fin Décembre 1980, j'ai été appelé à enquêter sur un étrange événement qui a perturbé notre police de sécurité et l'a entraîné hors de ses tâches habituelles. Tôt le matin du 26 Décembre 1980, l'une de nos patrouilles de sécurité a découvert d'étranges lumières dans la forêt juste à l'extérieur de la porte arrière de la RAF de Woodbridge. Trois patrouilleurs - le sergent Penniston, le pilote Borroughs et le pilote Cabanasag - ont été dépêchés dans la forêt pour enquêter et ont approché un vaisseau. Ils ont signalé la découverte d'un étrange engin triangulaire posés sur trois pieds. L'engin mesurait environ 3 mètres de côté. Il avait plusieurs lumières. Ils l'ont observé un certain temps, et puis l'engin a manoeuvré très rapidement et a silencieusement disparu de la zone à grande vitesse.

    Je n'ai pas été immédiatement au courant de tous les détails. On m'a tout d'abord parlé de lumières étranges et j'étais sûr qu'il y avait une explication logique. Deux nuits plus tard, ma soirée de Noël a été interrompue par l'Officier de Sécurité en poste,  le lieutenant Bruce Englund. Il était pâle comme un linge. Il a dit "Il est de retour" - "Qu'est ce qui est de retour ?" Il a dit "L'Ovni".

    Bien, nous étions toujours, je dirais sceptiques, à ce stade. Le Commandant de la Base devait aller à une remise de prix, alors j'ai été chargé, malheureusement, de mener l'enquête. Je suis donc rentré chez moi et je me suis changé. Je m'attendais vraiment à trouver une explication logique.

    J'ai pris plusieurs policiers de sécurité avec moi, un sous-sofficier qui a pris un appareil photo jetable (Polaroid APN-27) et un compteur Geiger. J'avais aussi mon petit magnétophone à cassettes que j'emportais partout quand j'étais en service.

    On m'a conduit au site supposé. Là au sol nous avons trouvé des encoches d'environ quatre centimètres de profondeur, sur environ un à un mètre cinquante de côté, et un niveau de radiation huit à neuf fois supérieur à la normale. Pas suffisante pour représenter un danger pour quelqu'un, mais significatif. Nous avons aussi trouvé des branches cassées sur les arbres.

    Alors que nous nous activions, en essayant de comprendre quelque chose à tout cela, une des personnes qui m'accompagnait a soudain repéré quelque chose. Au travers des arbres, dans la forêt, il y avait un objet brillant, rayonnant.

    La meilleure manière dont je puisse le décrire est qu'il ressemblait à un "œil", avec du rouge vif, et un centre sombre.

    L'objet semblait cligner; il "clignait de l'œil". Il déversait quelque chose comme du métal fondu, qui en tombait par gouttes. Il s'est déplacé silencieusement à travers les arbres, en évitant tout contact. Il s'est agité et, à un moment, il s'est dirigé vers nous.

    Nous avons essayé de nous rapprocher. Il a reculé dans le champ au-delà de la forêt et il s'est silencieusement divisé en cinq objets blancs. Parti. Alors nous sommes entrés dans le champ à la recherche de traces, parce que quelque chose était apparemment tombé de l'objet dans le champ. Nous n'avons rien trouvé.

    Mais alors que nous cherchions dans le champ, une des personnes m'accompagnant a remarqué des objets dans le ciel, au nord. Il y avait trois ou quatre objets au nord, de couleurs vives, passant de l'elliptique au rond, et se déplaçant à très grande vitesse par mouvements à angles aigus, comme s'ils faisaient une recherche quadrillée.

    Pendant que nous les observions, quelqu'un d'autre a remarqué au sud la présence de deux objets qui faisaient simplement du surplace dans le ciel. Un objet s'est approché de nous à très grande vitesse. Ma meilleure approximation est entre 1000 et 1500 mètres - quelque chose comme ça. Il s'est immobilisé pile au-dessus de nous et a envoyé un faisceau concentré à nos pieds qui faisait environ trente centimètre de diamètre. Je peux au mieux le comparer à une sorte de rayon laser.

    Nous étions là, stupéfaits. Etait-ce un avertissement ? Etait-ce une tentative de communiquer ? Etait-ce une arme, ou juste une sonde ? Aussi soudainement qu'il était apparu, "clic", il a disparu. Nous sommes restés là, vraiment abasourdis.

    A peu près à ce moment-là, nous avons remarqué que l'autre objet au sud dirigeait des rayons, à environ un kilomètre, un kilomètre et demi, sur la base de Woodbridge.

    Nous avions trois radios différentes avec nous : la radio de police, la radio de police de sécurité, et j'avais le réseau de commandement. Elles fonctionnaient toutes les trois et nous parlions aux centres de contrôle; ça se coupait constamment et nous avions de grandes difficultés à communiquer, mais nous pouvions discerner que le… sur le réseau de sécurité et de police, que certains de ces rayons tombaient sur ou à proximité du secteur de stockage des armes, et qu'il y avait une forte agitation.

    Cela m'a vraiment dérangé à ce moment-là. Chaque fois que quelque chose de significatif se produisait cette nuit-là, j'enclenchais mon petit magnétophone et je l'enregistrais, de façon à en avoir une trace pour le jour suivant. À mon insu, une copie en a été écoulée par un de mes collaborateurs plusieurs années après, et par conséquent, il y en a eu beaucoup de publicité.

    Mes supérieurs de l'époque ont été informés de ce qui était arrivé. J'ai fait un compte-rendu à mon patron. J'ai lui ai fait écouter la bande. Il a écouté attentivement. Il était au courant de l'incident parce qu'il était de contrôle à la radio la nuit précédente - lui et plusieurs autres.

    Il a emmené la bande à la réunion du personnel de la Troisième Armée de l'air le mercredi suivant - la Troisième Armée de l'air était le siège social de l'US Air Force à cette époque en Angleterre - il l'a fait écouter au général Bazley, au commandant et au staff. Ils sont tous restés assis en silence.

    La décision était la suivante : cela s'est produit à l'extérieur de la base, donc c'est une affaire britannique.

    En d'autres termes, il ne voulaient pas être impliqués. Donc mon patron est revenu et m'a lancé le magnétophone, et j'ai dit "Bien, que faisons-nous, patron ?" Il a répondu "Arrangez-vous avec le chef d'escadron Moreland, qui est l'officier de liaison britannique, et faites un rapport. C'est leur problème, pas le nôtre."

    J'ai répondu "Ça alors, me voilà pris entre deux feux, et je suis le cadet ici. Wow, qu'est ce que je fais dans cette galère ?"

    Bien, le chef d'escadron Moreland était en vacances au Pays de Galles. A son retour, il était très ennuyé lui aussi de se retrouver impliqué dans cette affaire, alors il m'a dit : "Ecrivez un mémo."

    Alors j'ai rédigé, comment dirais-je, un mémo "nettoyé".

    Juste du genre "des lumières inexpliquées", pour titiller juste un peu leur… les faire sortir et enquêter, qu'ils se penchent sur cette affaire.

    Donc je l'ai donné à Moreland et, à mon insu, Moreland en a envoyé une copie à son supérieur à la Troisième Armée de l'air. Je l'ignorais à l'époque. La copie au Ministère de la Défense a apparemment été enterrée dans les dossiers.

    Les jours se sont transformés en semaines, les semaines en mois, et pour être honnête avec vous j'ai presque oublié l'incident. Abandonné.

    Quelques années plus tard, un des mes collaborateurs faisait passer une copie de ma bande lors de cocktails et cela a attiré l'attention de quelqu'un. Quelqu'un qui a commencé à poser des questions et qui a dit "Oh, Halt a écrit un memo."

    Avant qu'on sache qui et comment, une demande de libre accès à l'information était parvenue à Bentwaters.

    Bien sûr, il n'y avait pas de copie officielle. Nous n'avions pas de traitement de texte à cette époque. Nous utilisions des papiers carbone dans de vieilles machines à écrire. On était juste en train de faire la transition. Et la seule copie était un papier pelure que j'avais sur mon bureau.

    Alors mon patron a répondu "Il n'y a pas d'enregistrement officiel" Et bien, quelqu'un d'autre a découvert que la Troisième armée de l'air avait une copie.

    Pete Bent, un de mes bons amis personnels et commandant en fonction de la Troisième armée de l'air, m'a appelé et m'a dit : "Hé, Chuck, j'ai une copie de ce mémo. Nous allons devoir le rendre public."

    Je lui ai dit "Brûles-le s'il te plaît. Ta vie et la mienne ne seront plus jamais les mêmes. Toi et moi n'avons besoin de ça."

    Bon, faut-il que j'en dise plus ? La bande a été rendue publique, à mon insu. Et le mémo est sorti avec beaucoup de publicité. Mais l'évènement s'est produit. Alors, certaines choses se sont déroulées depuis, et j'étais très naïf à cette époque, je croyais ce qu'on me disait. J'ai demandé à l'OSI (Bureau des Enquêtes Spéciales) s'ils ca les  intéressait et ils m'ont répondu "Oh non, pas du tout."

    Faux.

    J'ai découvert plus tard que les pilotes de chasse impliqués avaient été, comment dirais-je, interrogés de façon plutôt musclée.  Je n'ai jamais été débriefé. J'ai aussi découvert par la suite que l'opérateur de tour à la… les deux opérateurs de la tour à Bentwaters avaient vu un objet, ils l'avaient clairement détecté au radar à tube et l'avaient observé. J'ai découvert que l'opérateur de tour à l'aire de stockage des armes avait en fait vu quelque chose, de même qu'un type des comm' qui travaillait là, et qui avait vu l'engin descendre dans la forêt près de nous. Et aussi que plusieurs autres personnes autour de la base l'avaient vu. C'est plutôt intéressant.

    Qu'avions-nous vu ?

    Je n'ai aucune idée de ce que nous avons vu ce soir-là. Ce que je sais, c'est que c'était sous contrôle intelligent. Et selon moi, c'était soit d'une autre dimension, soit extraterrestre.

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