• Un Lieutenant de l'US Navy - Walter Haut

    Il témoigne en septembre 2000 :

    Le premier lieutenant Haut était un officier chargé de l'information au public à la base de Roswell au Nouveau Mexique lorsqu'un engin extraterrestre s'est écrasé à proximité de Corona. Ce fût lui qui écrivit l'histoire originale que lui a dicté le Commandant de sa base, le Colonel William Blanchard.

    Communication destinée à informer  la population. Et selon laquelle une soucoupe volante s'était écrasée sur les lieux. Etrangement, l'armée s'est rétractée le lendemain au sujet de cette histoire.

    Walter Haut a laissé une lettre devant être ouverte après sa mort, dans laquelle il déclare que l'armée américaine nous aurait menti sur ce qui s'est passé à Roswell.

    Juillet 1947 : un engin volant s'écrase dans la propriété d'un agriculteur du Nouveau Mexique (centre des USA) lors d'une nuit orageuse. Cinq jours après l'événement, les militaires arrivent sur les lieux et décident de fermer la zone au public. Les débris sont emportés dans la base militaire la plus proche : Roswell.

    Le 8 juillet, six jours après le crash, l'armée publie un communiqué de presse stupéfiant : "Les nombreuses rumeurs concernant une soucoupe volante sont devenues une réalité hier lorsque l'officier de la 509th Bomb Group de la 8e Air Force, de la base aérienne de Roswell, ont eu la chance d'entrer en possession d'une soucoupe".

    Ce communiqué est rédigé par le lieutenant Walter Haut, l'officier de relations publiques en poste à la base militaire. Pourtant, l'effervescence est de courte durée. 24 heures plus tard, l'armée revient sur ses déclarations et explique que les débris proviennent de la chute d'un ballon météo. Fin de l'histoire. Début du mythe Roswell.



    Coup de théâtre - son témoignage Posthume :

    Un étonnant rebondissement vient relancer l'affaire Roswell. En juillet 2007, un témoignage posthume a été rendu public : celui du lieutenant Walter Haut, l'officier de la base responsable des relations publiques en 1947. Décédé en décembre 2005, il avait laissé une lettre à n'ouvrir qu'après son décès.

    Selon ce message, le ballon météo n'était qu'une couverture de l'armée américaine pour cacher la vérité. L'objet réel qui s'est écrasé a été récupéré par les militaires et transporté dans un hangar. Walter Haut explique y avoir vu un engin volant mais aussi des corps extra-terrestres. Des cercueils de "taille enfant" ont d'ailleurs été demandés par l'armée. Le lieutenant a aussi assisté à des réunions de haut niveau avec le Colonel Blanchard et le Général Ramey. Des débris de l'engin passaient de main en main lors de ces réunions pour deviner de quel matériau il pouvait s'agir.

    Walter Haut explique aussi dans sa lettre posthume que les militaires ont ratissés les deux sites pendant des mois, cherchant le moindre morceau de l'épave et prenant soin d'effacer les traces. Il raconte encore comment le Colonel Blanchard l'a emmené dans le hangar 84 pour lui montrer l'épave elle-même, qu'il décrit comme une sorte d'oeuf métallique, d'environ 4,5 mètres de long sur un peu moins de 2 mètres de large, sans fenêtre, ni queue, ni aile. Rien que cette forme ovoïde.

    Deux corps gisaient aussi sur le sol, partiellement recouverts par une bâche. Mesurant environ 1m20, leur tête était disproportionnée. Le lieutenant écrit : "Je suis convaincu que ce que j'ai observé personnellement était une sorte de vaisseau et son équipage venu de l'espace".

    Dans les années 90, plusieurs enquêtes officielles ont successivement conclu que le crash d'un ballon météo était bel et bien un mensonge de l'armée, mais dans le but de dissimuler l'existence d'un ballon militaire bardé de capteurs envoyé en haute altitude pour espionner les communications soviétiques.

    DÉCLARATION SOUS SERMENT SCELLÉ de WALTER G. HAUT
    DATE : 26 décembre 2002
    TÉMOIN : Chris Xxxxxx
    NOTAIRE : Beverlee Morgan

    (1) Mon nom est Walter G. Haut

    (2) Je suis né le 2 juin 1922

    (3) Mon adresse est 1405 W. 7ème rue, Roswell, NM 88203

    (4) je suis retraité.

    (5) En juillet 1947, j'étais en poste à la base aérienne militaire de Roswell, au Nouveau-Mexique, comme officier de relations publiques. Je venais de passer le week-end du 4 juillet (samedi 5 et dimanche 6) à ma résidence privée à environ 10 milles (16 km) au nord de la base, située au sud de la ville.

    (6) J'ai appris, au milieu de la matinée de mon retour au service, le lundi 7 juillet, que quelqu'un avait fait état de restes d'un engin qui s'était écrasé. J'ai été informé que le Major Jesse A. Marcel, chef du renseignement, avait été envoyé par le Commandant de la base, le Colonel William Blanchard, pour enquêter.

    (7) En fin d'après-midi le même jour, j'ai appris que de nouveaux rapports civils relatifs à un second emplacement au nord de Roswell étaient arrivés. J'ai passé le reste de l'après midi à mes tâches quotidiennes, sans noter d'éléments nouveaux.

    (8) Mardi matin, le 8 juillet, j'ai assisté à la réunion habituelle du personnel à 7h30. En plus de Blanchard et Marcel il y avait également le Capitaine Sheridan Cavitt du CIC [Service de Contre-Espionnage] ; le Colonel James I. Hopkins, Chef des Opérations ; le Lieutenant Colonel Ulysse S. Nero, officier d'Approvisionnement ; et de Carswell AAF de Forth Worth au Texas, le chef de Blanchard. Le général de Brigade Roger Ramey et son chef d'équipe, le Colonel Thomas J. Dubose, étaient également présents. Le sujet principal de la discussion initiée par Marcel et Cavitt concernait un champ de débris dans le comté de Lincoln à environ 75 miles (120 km) au nord-ouest de Roswell. Nous avons eu droit à un briefing préliminaire de Blanchard au sujet du deuxième emplacement à environ 40 miles (65 km) au nord de la ville. Quelques débris ont été passés autour de la table. Je n'avais jamais vu un tel matériau de toute ma vie. Des morceaux qui ressemblaient à des feuilles métalliques, de l'épaisseur d'une feuille de papier mais extrêmement résistants, et des morceaux avec des inscriptions inhabituelles sur leur longueur circulaient de mains en mains tandis que chacun donnait son avis. Personne ne fut capable d’identifier les débris du crash.

    (9) L’une des principales interrogations était de savoir si nous nous devions rendre publique ou pas la découverte. Le Général Ramey a proposé un plan qui, je crois, avait été conçu par ses supérieurs au Pentagone. L'attention devait être détournée de l'emplacement plus important au nord de la ville, tout en confirmant l'autre endroit. Trop de civils étaient déjà impliqués et la presse était déjà au courant. Je n'étais pas complètement informé de la manière dont l'affaire serait conduite.

    (10) Vers 9h30, le Colonel Blanchard a téléphoné à mon bureau et a dicté le communiqué de presse déclarant que nous avions en notre possession un disque volant provenant d'un ranch au nord-ouest de Roswell, et disant que Marcel expédiait le matériel par avion vers le quartier général. Je devais livrer le communiqué aux stations de radio KGFL et KSWS, et aux journaux le Daily Record et le Morning Dispatch.

    (11) Au moment où le communiqué de presse fut transmis, mon bureau a été inondé d'appels téléphoniques du monde entier. Les messages s'empilaient sur mon bureau, et le Colonel Blanchard a suggéré que je rentre chez moi pour me "planquer" plutôt que d'affronter les médias.

    (12) Avant de quitter la base, le Colonel Blanchard m'a emmené personnellement au Bâtiment 84 [connu sous le nom de hangar P-3], un hangar pour les B-29 situé du côté est du tarmac. En approchant du bâtiment, j'ai observé qu'il était étroitement gardé, aussi bien au-dehors qu'à l'intérieur. Une fois à l'intérieur, j'ai été autorisé, à une distance de sécurité, à observer pour la première fois les objets récupérés juste au nord de la ville. Cela faisait environ 12 à 15 pieds (3,5 à 4,5m) de longueur, pas autant en largeur, environ 6 pieds (1,8m) de haut, et plutôt en forme d'oeuf. L'éclairage était faible, mais sa surface m'a semblée métallique. Aucune fenêtre, ni hublot, ni aile, ni section de queue, ni même un train d'atterrissage n'étaient apparents.

    (13) Toujours à distance, j'ai pu voir deux corps sous une bâche en toile. Seules les têtes dépassaient de la bâche, et je ne pouvais rien voir du reste des corps. Les têtes m'ont semblées plus grandes que la normale, et la disposition de la bâche suggérait qu'ils avaient la taille d'un enfant de 10 ans. Plus tard, dans le bureau de Blanchard, il étendra son bras à environ 4 pieds (1,2m) au-dessus du sol pour indiquer leur taille.

    (14) J'ai été informé qu'une morgue provisoire avait été installée, pour y garder les corps récupérés.

    (15) J'ai été informé que l'épave n'était pas "chaude" (radioactive).

    (16) A son retour de Fort Worth, le Major Marcel m'a raconté avoir apporté les débris au bureau du Général Ramey, puis être revenu de la salle des cartes pour constater que des morceaux de ballon météo et de cible radar leur avaient été substitués. Marcel a été très contrarié de cette situation. Nous n'en avons plus discuté.

    (17) J'ai été autorisé à faire au moins une visite à l'un des sites de récupération pendant le nettoyage militaire. Je suis retourné à la base avec qulques débris que j'ai alors exposés dans mon bureau.

    (18) J'ai été informé que deux équipes distinctes reviendraient périodiquement sur chaque emplacement plusieurs mois après à la recherche d'indices restants.

    (19) Je suis convaincu que ce que j'ai observé était une sorte de vaisseau et son équipage venus de l'espace

    (20) Je n'ai pas été payé et n'ai reçu quoi que ce soit de valeur pour faire cette déclaration, et c'est la vérité selon mes souvenirs.

    Signé : Walter G. Haut
    Le 26 Décembre 2002

    Il demeure qu'à ce jour, aucune preuve matérielle d'un crash de vaisseau n'a pu être apportée.

    retour