• Les Technologies des Radars

    La luminosité sur un affichage radar est proportionnelle à la réflectivité des cibles. La fréquence de l’onde, la forme de l'impulsion et le type d’antenne déterminent ce que le radar peut observer.

    2 types de Radar :

    - le radar primaire (PSR ou Primary Surveillance Radar : un émetteur envoie des impulsions hyperfréquences à l’aide d’une antenne. Les impulsions sont partiellement réfléchies par l’objet volant et reviennent à l’antenne. Un récepteur mesure le temps entre l’émission et le retour des impulsions. Cette durée et la direction de l’impulsion permettent de calculer la position de l’objet volant. Ils permettent aujourd'hui de déterminer avec précision la position en 2D (distance et azimut) ou en 3D (distance, azimut, altitude). Les radars primaires permettent de détecter et de suivre dans l’espace aérien surveillé tous les objets qui réfléchissent suffisamment les ondes radars (y compris les phénomènes météorologiques, les vols d'oiseaux, les planeurs de pente, les échos de sol, etc). Ces informations additionnelles, délivrées par le radar primaire, peuvent être partiellement filtrées. Le PSR n'est pas absolument nécessaire pour le contrôle du trafic aérien, mais indispensable pour la surveillance de l'espace aérien.),

    - le radar secondaire (SSR ou Secondary Surveillance Radar : un émetteur envoie à l’aéronef des impulsions hyperfréquences codées. L’aéronef répond à la demande du SSR à l’aide d’un "transpondeur". Le récepteur du SSR analyse les informations contenues dans la réponse de l’aéronef. Dans l’espace aérien contrôlé, les SSR permettent de connaître la position, l'altitude pression et l’identité des aéronefs qui répondent. Le SSR est utilisé par la circulation aérienne civile depuis 1954. Le principe du SSR (modes A et C) ne permet pas actuellement de détecter les erreurs éventuelles des codes d’identification et d'altitude de vol.

    La détection radar en France est réalisée au travers de 2 réseaux de stations radar :
    - l'un militaire équipé à la fois de radars primaires et secondaires. Seuls ces radars, équipant les Centres de détection et de contrôle (CDC) militaires et les avions de détection radar, les Awacs de l'armée de l'Air et bientôt les Hawkeye de la Marine, sont susceptibles de déceler des ovnis, à condition que ceux-cis ne soient pas "furtifs".
    - l'autre civil équipé en quasi totalité de radars secondaires. Toutes les informations radar détectées par l'ensemble des stations radar du territoire, les avions de détection aérienne et les stations radar des pays voisins sont collectées et traitées dans le réseau STRIDA (Système de traitement des informations de défense aérienne), permettant ainsi d'avoir une couverture de détection couvrant un carré de plus de 4500 km de côté.

    Principe du sondage radar
    Un radar émet de puissantes ondes, produites par un oscillateur radio et transmises par une antenne. Bien que la puissance des ondes émises soit grande, l’amplitude du signal renvoyé est le plus souvent très petite. Néanmoins, les signaux radio sont facilement détectables électroniquement et peuvent être amplifiés de nombreuses fois. Il existe différentes façons d'émettre ces ondes.

    Les plus utilisées sont :
    - les ondes pulsées, où le radar émet une impulsion et attend le retour.
    - le radar à émission continue, où l'on émet continuellement à partir d'une antenne et on reçoit à l'aide d'une seconde. En analysant le signal réfléchi, il est possible de localiser et d’identifier l’objet responsable de la réflexion, ainsi que de calculer sa vitesse de déplacement. Le radar peut détecter des objets ayant une large gamme de propriétés réflectives, alors que les autres types de signaux, tels que le son ou la lumière visible, revenant de ces objets, seraient trop faibles pour être détectés. De plus, les ondes radio peuvent se propager avec une faible atténuation à travers l'air et divers obstacles, tels les nuages, le brouillard ou la fumée, qui absorbent rapidement un signal lumineux. Cela rend possible la détection et le pistage dans des conditions qui paralysent les autres technologies.

    Des antennes radar longue portée, de type ALTAIR, sont utilisées pour détecter et pister les objets spatiaux en conjonction avec le système anti-missiles balistiques sur le site Ronald Reagan Test Site localisé principalement sur l'atoll Kwajalein des Îles Marshall. Il faut préciser que le radar n'est qu'une partie. En effet actuellement, la Défense s'organise en plusieurs strates : les radars terrestres, les radars embarqués, mais aussi, il ne faut pas oublier que le réseau terrestre est en connexion avec le réseau satellisé qui, lui, utilise toutes les performances du space-imaging : les satellites permettent aujourd'hui une reconnaissance extrêmement précise à laquelle, il est très difficile d'échapper. Il faut donc considérer que l'OVNI d'hier qui échappait à notre reconnaissance ne peut plus le faire aujourd'hui aussi facilement. Après si les autorités ne communiquent pas les détections d'ovnis ce qui est le cas, cela ne nous avance à rien.