• Des contrôleurs Radar civils ou militaires

    Détections radar des ovnis :
    les cas Radar-Optique (RO) ou Radar-Visuels (Radar Visual)


    Les cas Radar-Optique (RO) ou Radar-Visuels (RV) représentent dans le système de classement de Hynek un ovni observé simultanément à l'oeil nu et au radar, avec une bonne concordance entre les témoignages. Ces cas impliquent une "preuve" instrumentale de la présence d'ovnis, ainsi qu'une captation quantitative de leurs caractéristiques de vol. Cependant, la plupart des radars ne sont pas paramétrés pour détecter des objets volants non identifiés. ( les Technologies des radars)

    L'analyse des dossiers du projet Blue Book révèlent 29 de ces cas. Les cas "RV" interviennent presque toujours la nuit. Visuellement, ils apparaissent généralement comme une source de lumière ponctuelle ou de forme vague, stationnaire ou se déplaçant à grande vitesse, avec une accélération anormale, des inversions de trajectoire, virages serrés.

    ”Des OVNIS sont bien captés par radar, non pas exceptionnellement mais très régulièrement, tant par des radars civils que militaires. C’est même là une des meilleures preuves physiques de la réalité du phénomène, et le moyen qui a permis de constater objectivement et précisément que des OVNIS étaient capables de performances et de manœuvres suffisamment hors d’atteinte par les technologies humaines pour que la seule explication sensée qu'il nous reste soit qu’il s’agit bien de vaisseaux pilotés par une intelligence extra-terrestre.
    La plupart des radars civils se chargent de filtrer automatiquement les signaux qui ne seraient pas ceux d’avions classiques, sans quoi l’attention des contrôleurs serait inutilement perturbée par des parasites ou des avions dont ils n’ont pas la charge. ainsi les déplacement trop rapides, ou d’engins trop petits, trop gros, ne sont, par défaut, pas affichés. Typiquement, il y a d’abord une observation visuelle par un pilote civil, ou militaire qui va ensuite communiquer avec un ou des contrôleurs, et alors seulement, ce contrôleur sera sollicité pour en rechercher la trace radar en désactivant tout filtrage."

    Selon le rapport Cometa, ”seuls les radars primaires, équipant les Centres de détection et de contrôle (CDC) militaires et les avions de détection radar, les Awacs de l’armée de l’Air et bientôt les Hawkeye de la Marine, sont susceptibles de déceler un OVNI, à condition que celui-ci ne soit pas ”furtif". Il faut savoir enfin que toutes les informations radar détectées par l’ensemble des stations radar du territoire, les avions de détection aérienne et les stations radar des pays voisins sont collectées et traitées dans le réseau STRIDA (Système de traitement des informations de défense aérienne), permettant ainsi d’avoir une couverture de détection couvrant un carré de plus de 4500 km de côté".

    Exemples de cas d'ovnis détectés au radar :
    - Carousel de Washington en 1952
    - Rapid City en 1953
    - Lakenheath en 1956
    - Vol de RB-47 en 1957
    - Colorado Springs en 1967
    - Tehéran en 1976
    - Duboc en 1994

    Les experts en Radars civils et de l'U.S. Air Force en savent suffisamment sur les inversions de température pour être sûrs qu'elles n'expliquent pas les objets étranges qu'ils ont vu sur leurs écrans à Washington, et en d'autres lieux. Dans une nouvelle investigation de la soucoupe volante, "TRUE Magazine a secured Air Force confirmation of these important facts" :
    1. Depuis 1947, des centaines d'objets aériens non identifiés ont été suivis par des opérateurs radar de l'Air Force, de la Marine et de l'Administration Civile de l'Aviation.
    2. Plus de 300 fois, des avions d'interception de l'Air Force ont pris en chasse des lumières mystérieuses et des objets non identifiés révélés par les écrans radar. Depuis 1952, lorsque l'article "Ce que les radars disent des soucoupes volantes" fut publié dans True, le radar a joué un rôle vital dans l'élaboration de preuves de la réalité des ovnis. En 1952, le Directeur du Renseignement de l'AF admit plus de 300 cas de détection radar associés à des observations visuelles en "parallèle". Dans les années qui s'ensuivirent, il y a eu au moins 2000 cas radar supplémentaires dans les seuls Etats-Unis...

    Des rapports sont venus d'opérateurs experts de l'Armée, la Marine, l'Air Force, le Corps des Marines, les Gardes-Côtes, l'Agence Fédérale pour l'Aviation (anciennement la CAA) et des pilotes ou opérateurs radar de presque toutes les principales lignes aériennes.

    La même situation existe dans des pays étrangers.

    Jean-Jacques Vélasco présenta des informations sur les cas radar issus en partie des dossiers du GEPAN/SEPRA. Il mit en avant qu'un catalogue (le "catalogue Weinstein" aujourd'hui en cours de développement au GEPAN/SEPRA), avec 489 cas en tout, et contenant 101 cas radar/visuels , soit 21% des cas (cas impliquant à la fois une détection radar et une observation visuelle), et les dossiers du projet Blue Book de la Force Aérienne des Etats-Unis, contenant 363 cas dont 76 (21%) sont des cas radar/visuel.

    Depuis 1945, des signalements de cas aéronautiques ont été recueillis sur ordre de l'Etat-Major de l'Armée de l'Air Française. A partir de 1977, les informations d'observations civiles et militaires effectuées dans l'espace aérien français ont été transmises au GEPAN/SEPRA.

    Il devrait être noté que les informations de radars civils font habituellement référence aux objets contenant un transpondeur, alors que l'équipement radar militaire peut détecter tout objet plus grand que 2m² dans une zone de surface équivalente.

    A partir de 1982, 12 cas aéronautiques français furent signalés au GEPAN/SEPRA. Sur ceux-cis, seuls 3 ou 4 cas pourraient être considérés être des cas radar-visuels de type OVNI.

    Un de ces cas en particulier est intéressant. Il a eu lieu le 28 janvier 1994, à environ 70km au Sud-Est de Paris, à une altitude de 11700 m, dans d'excellentes conditions météorologiques. Un objet fut d'abord remarqué par un stewart qui se trouvait être dans le cockpit, et son observation fut alors confirmée par la copilote. Le capitaine vit alors l'objet. Il se trouvait au-dessus de la couche épaisse de nuages altocumulus à 10500m. Le capitaine décrivit l'objet comme ressemblant à un disque gigantesque (diamètre de 1000m environ, épaisseur d'environ 100m) avec des bords légèrement flous. Les témoins perdirent soudain l'objet de vue lorsque ses bords semblèrent devenir de plus en plus flous et que l'objet disparût.

    L'information radar correspondante fut obtenue du contrôle de traffic aérien (ATC). L'objet effectivement détecté par radar sur une période de 50s. La vitesse apparente de l'objet fut d'abord mesurée à 110 noeuds, puis à 84 noeuds, et enfin à 0. L'altitude de l'objet ne fut pas enregistrée par radar. Le radar suivait également un appareil commercial voisin et semblait être en bon état de fonctionnement. Il semble ici y avoir une bonne correspondance entre les mesures radar et les observations visuelles.

    L'ATC militaire suisse fut particulièrement coopératif, et fournit plusieurs centaines d'heures de données radar sur la période de temps entre 1993 et 1996. Des données radar furent également obtenues de sources belges à travers les bons offices du Professeur A. Meessen (SOBEPS, 1991). Les systèmes radar ATC militaires fournissent des informations à 3 dimensions, alors que les systèmes radar ATC civils ne fournissent que des informations à 2 dimensions. De plus, les systèmes radar ATC civils fonctionnent par échanges de données en vol avec des transpondeurs installés dans nos avions. Pour cette raison, les enregistrements radar d'ATC civils ne sont généralement pas d'une grande aide pour l'étude d'objets non identifiés. De plus, il y a le problème général lié au fait que les systèmes ATC sont conçus pour enregistrer seulement des cibles pour lesquelles les caractéristiques de vol tombent dans certains intervalles de paramètres. Par exemple, tout objet se déplaçant plus rapidement que Mach 4, ou ne suivant pas une trajectoire douce, sera rejeté par le système qu'il soit civil ou militaire, et ne sera donc pas suivi. Une limitation supplémentaire, est que les conditions pour un bon enregistrement radar et les conditions pour une bonne observation visuelle sont assez différentes. Un objet peut être mieux observé s'il est à basse altitude, mais normalement les systèmes radar, eux, ne détectent pas les objets à basse altitude. Aux Etats-Unis, le radar de l'Administration Fédérale de l'Aviation (FAA) enregistre de routine sur bande l'ensemble des cibles, pas seulement les appareils munis de transpondeurs. Bien sûr, les systèmes radar n'enregistrent que des objets qui sont suffisamment proches et ont une altitude suffisamment élevée. Bien qu'il soit peu probable que des enquêteurs privés soient capables d'obtenir un accès régulier à ces enregistrements, un tel accès a été occasionnellement autorisé. De telles données peuvent être très utiles pour fournir une preuve physique dans des cas disposant de témoignages fiables, cas dans lesquels les enregistrements peuvent être comparés au témoignages visuels pour déterminer si un objet observé visuellement a aussi été enregistré sur radar et  - si c'est le cas - d'obtenir des estimations précises de vitesse. D'après von Ludwiger, il existe de nombreux événements, impliquant des observations visuelles couplées à des réponses radar, dans l'espace aérien suisse mais les enregistrements radar ne sont pas disponibles pour le public. L'information de radars militaires ne peut être obtenue qu'avec la coopération des autorités militaires, et la plupart des autorités militaires n'offrent pas cette coopération.

    Le NORAD
    Le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD ou North American Aerospace Defense Command) est une organisation américano-canadienne dont la mission est la surveillance de l'espace aérien nord-américain auquel se rajoute depuis mai 2006 une mission d'avertissement maritime, qui nécessite un arrangement partagé des activités conduites par les deux nations sur les approches maritimes et les voies navigables.

    Le NORAD fut créé le 1er août 1957 sous le nom de North American Air Defense Command et devint effectif le 12 mai 1958. Il changea de nom en mars 1981. Il s'agit d'une organisation binationale américaine et canadienne dont le mandat est d’assurer la défense de l’espace aérien de l’Amérique du Nord. Ainsi, des membres des forces aériennes du Canada et des États-Unis affectées au NORAD gardent un œil sur toutes les approches aériennes du continent. Les quartiers généraux du NORAD sont situés à la Peterson Air Force Base à Colorado Springs, au Colorado. Les documents obtenus par La Presse démontrent que les Forces armées canadiennes reçoivent sporadiquement des appels téléphoniques de gens un peu partout dans le pays, affirmant avoir vu des objets volants non identifiés. Les militaires rédigent des rapports qui décrivent les témoignages des gens en question, mais aucun suivi n’est généralement fait. La surveillance aérospatiale ou "tactique intégrée de surveillance et évaluation de l'attaque" (ITW/AA) couvre le contrôle des objets volants humains ainsi que la détection, la validation et l'alerte suite à des attaques contre l'Amérique du Nord par des avions, missiles ou véhicules spatiaux. Le contrôle spatial inclut la surveillance de l'espace aérospatial canadien et américain.

    L'organisation est dirigée par un commandant en chef (CINC) nommé à la fois par le Président des États-Unis et par le premier ministre du Canada. Il est basé à l'Air Force Base Peterson au Colorado à Colorado Spring, à côté du centre d'opérations de Cheyenne Mountain, le collecteur central et coordinateur des systèmes de détection du monde entier.

    Trois quartiers généraux lui sont subordonnés : Elmendorf AFB en Alaska, CFB Winnipeg au Manitoba et Tyndal AFB en Floride. Ils sont coordonnés par le CINC et effectuent les opérations de contrôle pour leur zone. Traditionnellement, l'officier commandant est Américain et le directeur est Canadien. En 2005, l'officier commandant est le lieutenant général Ralph E.Eberhart de l'US Air Force qui dirige également le United States Northern Command "NORTHCOM". À ce titre, c'est lui qui avait en partie au moins la mission de protection aérienne de la ville de New York le 11 septembre 2001. Le directeur est le lieutenant général Eric Findley (de l'armée de l'air canadienne). Le NORAD et le NORTHCOM n'ont pas de lien direct avec le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis, mais les deux organisations coordonnent l'entraînement et planifient les missions du NORTHCOM.

    Son centre de commandement, le Space Surveillance Center était, depuis 1966, enfoui sous la montagne Cheyenne, près de Colorado Springs, dans le Colorado. En 2008, il sera regroupé avec le quartier général de l'organisme à la base aérienne de Peterson. À partir des éléments fournis par un réseau de radars et de systèmes optiques répartis sur les 5 continents, il suit tous les objets en orbite autour de la Terre (débris spatiaux). Les plus petits objets que les radars puissent discerner en orbite basse dans les années 1980 mesurent 10cm; la limite de détection passe à un mètre pour un objet situé à environ 4000 km.

    Station radar de Cavalier dans le Dakota du Nord
    Plus performante, la surveillance optique permet de photographier des objets de 10cm jusqu’à 8000 km et de 25cm sur l’orbite des satellites géostationnaires. Le SSC reçoit en moyenne 40000 observations quotidiennes, qui lui permettent notamment de prévoir les dates et lieux de retombée d’objets spatiaux et de prévenir les nations concernées. Le catalogue établi par le Spadoc (Space Defense Operation Center), le département spatial du Norad, recense chaque objet spatial lancé depuis Spoutnik 1, en 1957. Les principaux radars qui forment le réseau du Norad sont installés en Alaska, au Groenland (base de Thulé) et en Écosse. D’autres ont été mis en service au cap Cod dans le Massachusetts, en Géorgie, en Californie, au Texas et dans le nord du Dakota du Nord. Cette couverture a été complétée dans les années 1990 par de nouveaux radars transhorizon, capables de porter jusqu’à 3000 km par réflexion sur l’ionosphère, et par des radars de grande puissance Haystack, qui permettent de suivre des débris de 1cm seulement. Les systèmes optiques ont longtemps consisté en un réseau de télescopes-caméra du type Baker-Nunn, dotés d’un obturateur tournant. Ce réseau est complété depuis le début des années 1990 par un nouveau système, le GEODSS (Ground based Electro Optical Depp Surveillance System) qui compte 5 stations. Chaque installation comprend 2 télescopes de 1m d’ouverture et plus petit de 40cm, reliés à des caméras vidéo dont les images alimentent directement un ordinateur. Ce système a toutefois le gros inconvénient de ne fonctionner que la nuit et par ciel dégagé [3]. http://fr.wikipedia.org/wiki/NORAD

    Quelques affaires de détection radar parmi tant d'autres.

    R0 - 22 heures - 3 témoins - durée 25 minutes. Une conversation s'était engagée entre la tour de contrôle d'Albuquerque et le pilote d'un avion à réaction Lear, se trouvant à proximité de Winslow. Celui-ci avait indiqué qu'il voyait une lumière rouge, d'abord à sa position 10 heures, qui s'allumait et s'éteignait, puis se transformait en quatre lumières disposées verticalement. Le radar d'Albuquerque, lorsque la lumière s'allumait "peignait" un objet et demeurait muet lorsqu'elle s'éteignait. La lumière a engendré à plusieurs reprises quatre autres lumières, paraissant réingurgiter les lumières qui se trouvaient en-dessous d'elle. Puis, comme la tour avertissait l'avion que l'objet se rapprochait de lui, ce dernier a semblé jouer avec lui au chat et à la souris, au moyen notamment de très rapides accélérations. Après quelque 25 minutes et avec une accélération prodigieuse selon le pilote de l'avion, l'objet remonta selon un angle de 30° et disparut en moins de 10 secondes. Le radar d'Albuquerque "peignit" l'objet jusqu'à son accélération finale. (J. Allen HYNEK: "Les OVNI, mythe ou réalité?" - trad. Belfond 1974 p. 94, 95, 275) http://users.skynet.be/sky84985/chron17.html & http://anakinovni.ifrance.com/1967.htm


    14 mai 1978 : le cas radar-visual d'Ocala, Floride. Pinecastle Electronic Warfare Range Tracking Station est un service à accès restreint de l'US Navy à 32 miles à l'Est-Sud-Est d'Ocala, en Floride (dans la partie centrale du Nord de l'état) et fut le théatre d'un incident OVNI radar et visuel à témoins multiples, embarrassant, encore inexpliqué, dans la soirée du Dimanche 14 Mai 1978.

    LES EVENEMENTS : L'incident a commencé par les appels téléphoniques de deux civils. A environ 22h05, une femme a appelé de Silver Glen Springs à proximité pour demander si la base tirait des fusées éclairantes. Elle venait juste de voir des lumières mystérieuses et voulait savoir s'il s'agissait de fusées. L'officier de garde, le SK-1 Robert Clark, lui assura qu'aucune opération n'avait lieu à ce moment. Un deuxième appel est venu quelques minutes plus tard. Un homme, plus tard identifié comme un certain Rocky Morgan, dit que lui et sept autres personnes conduisant sur la route 19 près de Silver Glen Springs venaient juste de voir un objet volant de forme oblongue, d'environ 50 à 60 pieds de diamètre et "presque de la couleur de la Lune", passant au-dessus du toit de leur voiture. L'objet avait une lumière clignotante qui était très brillante en son centre. Clark a vérifié auprès du centre de contrôle du trafic aérien de Jacksonville, qui lui a indiqué qu'aucun avion ne se trouvait dans le secteur. Lui et le contrôleur aérien de la base, Gary Collison, sont montés en haut d'une tour d'observation à côté d'un fourgon contenant l'équipement radar de la base. Clark est entré en contact avec la sécurité externe et les a envoyé prendre contact avec le TD-2.

    Tomothy Collins, un Technicien radar, s'est précipité à la tour. Le personnel était déjà là, observant un faisceau de lumières incandescentes au loin à l'Ouest-Nord-Ouest. Elles étaient au niveau de l'oeil en ce qui concerne leur altitude et semblaient être juste au-dessus d'une vieille tour de la défense civile à trois miles de distance. La nuit était claire et silencieuse, mais les témoins n'ont entendu aucun bruit émaner des lumières, qui apparemment étaient rattachées à un seul objet. Après les avoir observé à l'aide de jumelles, Collins est descendu pour mettre en route le radar de la piste, ce qui a pris cinq minutes, et le radar d'acquisition, ce qui a pris 20 minutes. Pendant qu'il attendait, il a recherché l'objet avec un périscope dans le fourgon et l'a encore vus. A environ 11h20, le radar a eu un verrouillage sur la cible. L'objet a été situé à 0,2 degrés d'altitude, soit juste à cent pieds (30 mètres) environ au dessus du sol, selon la distance estimée, donc "juste au dessus du niveau des cimes des arbres", indiquera Collins. Son image sur le radar était "aussi forte ou plus forte que l'image de la tour." L'objet a semblé être de la taille d'un avion de transport à réaction. Dix à quinze minutes plus tard il a abruptement disparu de la vue et du radar. Mais à environ 23h40 le même objet ou un objet semblable est apparu à 15 degrés au Nord. Collins l'a localisé visuellement, mais le deuxième radar, assisté par ordinateur, ne l'a pas dépisté sans que Collins n'ait pû en expliquer les raisons. Il l'a également vu par le périscope. Quelques minutes plus tard il a disparu soudainement de l'observation par les instruments et visuelle. Autour des minuit on a revu le même objet ou un objet différent à trois miles au Nord-Ouest. Pendant cinq secondes il s'est déplacé à plus de 500 noeuds (930 km/h) sur une direction, puis a accéléré pendant deux secondes, et a exécuté un virage en épingle à cheveux en une seconde. Quand il a fait ce tour, il était à 15 miles (24 kms) au Sud de la base, ce qui signifiait qu'il avait couvert 15 miles en sept secondes; la majeure partie de cette distance a été couverte dans les deux dernières secondes (une vitesse de 7700 miles par heure est exigée pour couvrir cette distance dans ce laps de temps, soient 12400 km/h). Le virage avait été une inversion radicale de la direction; maintenant l'OVNI allait au Nord et vers les observateurs de la base. Sa vitesse avait ralenti presque instantanément à seulement deux noeuds. C'était à ce moment que le radar de Collins a obtenu un verrouillage sur lui. Après un peu plus d'une minute, l'objet a disparu. Les observations finirent là. Une douzaine de personnes environ avaient vu le ou les objets. L'une d'elles, la TD-AA Carol Snyder, a dit a un journaliste, "nous avons vu trois lumières très floues : rouge, blanc, et vert. Nous les avons observés pendant environ 30 minutes. Nous ne pouvions pas voir à quelle vitesse elles voyageaient. Nous les observions aux jumelles. Ces lumières semblaient rebondir".

    L'US NAVY a mené des recherches hors du centre de Jacksonville mais n'a donné aucune conclusions. Allan Hendry du Centre For UFO Studies a interviewé plusieurs des témoins et a recueilli les données radar, météorologiques, et astronomiques. Il a considéré, puis a rejeté, diverses explications naturelles ou prosaïques avant de déclarer que ce cas était selon le CUFOS, un cas "d'intérêt élevé".


    le 12 août 1961, Kansas City, un cas "non identifié" de Blue Book - cas N.7579
    Deux collégiens seniors, J.B. Furkenhoff et Tom Phipps ont observé un objet assez grand et peu commun. Ils ont roulé en voiture sous l'objet stationnaire assez bas dans le ciel et ont pu l'observer pendant 3 à 5 minutes, avant qu'il ne se soit éloigné droit vers le haut puis vers l'Est. A la suite du récit de l'observation par son fils, la mère de Phipps a contacté un major de l'U.S. Air Force de sa connaissance, qui a à son tour obtenu de la base aérienne voisine l'information qu'un objet non identifié a été détecté sur leur radar, qui pourrait être ou non l'objet rapporté par les deux garçons. L'enquête du projet Bluebook fut d'une brièveté inacceptable, mais n'a pas pu expliquer l'observation par quelque cause triviale, et le cas a été classé dans leur catégorie "inconnus."

    Le cas, synthèse et discussion par le Dr. James E. McDonald (Physicien) - ce cas est un de ceux qu'il a présenté au symposium du Canadian Aeronautics and Space Institute Astronautics, à Montréal, Canada, le 12 Mars 1968 (Cas n°9) :
    Un autre cas de ce genre, comportant une observation à une distance vraiment rapprochée d'un objet apparaissant comme un engin, peut être trouvé dans les dossiers de Bluebook classé en tant que non identifié. L'U.S. Air Force a à plusieurs reprises affirmé pendant quinze ans que, dans leurs cas non identifiés ne se trouvait rien pour défier les explications "en termes de science et technologie actuelles." C'est tout simplement faux. J'effectue une étude spéciale des cas non-identifiés de l'Armée de l'Air, et je dois insister qu'il y a un nombre important de phénoménes de ce type qui défient réellement les explications en termes de science et  de technologie. C'est la conclusion principale de la plupart de ceux qui étudient sérieusement le problème des OVNIS. A environ 21h00, le 12 Août 1961, deux garçons en âge d'être au collège habitants à Kansas City ont été impliqués dans une observation rapprochée présentant un intérêt considérable. J'ai récemment interviewé les deux témoins, T. A. Phipps et J. B. Furkenhoff. Ils conduisaient vers la maison de Furkenhoff dans la voiture décapotable de Phipps près de Old Mission High School sur la cinquantième rue. Furkenhoff a aperçu l'objet en premier et l'a observé pendant un certain temps avant d'attirer l'attention de Phipps sur lui. Il a semblé être stationnaire en l'air, à ce moment-là, à peut-être 50 à 100 pieds d'altitude au-dessus d'un point à seulement quelques pâtés de maison de là. Il a semblé avoir des lumières tout autour de son rebord inférieur, et n'a fait aucun bruit ni à ce moment ni plus tard. Ils ont roulé presque directement sous lui et ont regardé sa base vers le haut, quand il planait au-dessus des maisons dont les habitants étaient évidemment ignorants de l'objet, puisqu'aucune autre personne n'a été vue dehors par les deux garçons. Aucune aile, queue ou propulseur n'étaient visibles, et aucun échappement ou bruit n'était perceptible. Les lumières autour de son dessous étaient jaunâtres et ressemblaient à des néons incandescents, selon Phipps. C'était le manque complet de bruit qui les a par la suite jeté dans l'embarras après un temps total de visionnement de plusieurs minutes. Ils ne sont pas sortis de la décapotable, depuis laquelle ils avaient une vue tout à fait bonne de l'objet. La taille a été estimée à celle d'un "terrain de football" quand ils ont été interrogés par le personnel de l'USAF en 1961 (dossier Bluebook), mais quand je les ai interviewés début 1968, ils l'ont évalué à plus de 100 pieds de large. Il était opaque, massif, et a obscurci le ciel au-dessus, ciel qui était sans nuages selon les données de Bluebook. Le rapport dans les dossiers de Bluebook indique que sa forme a été comparée à celle d'un "traîneau avec des rambardes," pourtant ni l'un ni l'autre témoin, quand je les ai confronté à cela, n'a eu la plus légère idée de comment une telle description a été classée par le personnel qui les avait interrogé. Leurs souvenirs étaient différents quant à sa forme. Phipps se l'est rappelée comme en forme de disque; Furkenhoff s'en est rappelé comme d'un cylindre arrondi. Après environ 3 ou 4 minutes d'observation de l'objet planant silencieusement, leur malaise a été brisé par le départ soudain de l'objet. Il a accéléré depuis sa position stationnaire et s'est élevé au loin hors de vue dans un intervalle de quelques secondes seulement, ce dont les deux témoins étaient d'accord entre eux. L'entrevue de 1961 par l'Armée de l'Air a enregistré le départ comme commençant par une montée directement verticale, suivie d'un trajet de départ incliné vers l'Est. Les garçons en ont chacun parlé à leurs parents, et Mme Phipps a demandé à un ami qui était en service actif dans l'Armée de l'Air, le Major John Yancer, de téléphoner à la base aérienne militaire de Richards-Gebaur AFB près de Kansas City. On lui a dit qu'une cible non identifié avait été vu sur radar, donc il a demandé instamment que les garçons soient interviewés par le personnel de l'USAF. Les interviews par téléphone ont eue lieu le jour suivant, mais aucune autre interrogation de l'U.S. Air Force dans les six années suivantes n'a été jamais effectuée. Ce manque de suivi même pour les cas non identifiés les plus intrigants est presque la règle, il n'y a aucune exception. Ce manque systématique de suivi des rapports d'OVNIS est seulement l'une des nombreuses facettes inquiétantes des investigations de l'U.S. Air Force depuis 1953.


    Le carousel de Washington (1952)
    1952 est une année record en observations d'ovnis aux USA, et les 19 et 26 juillet n'échappent pas au phénomène. Cependant le soir de ces journées vont marquer les esprits plus encore, avec des observations visuelles confirmées par radar au-dessus de la capitale et un véritable carousel (merry-go-round) au-dessus de Washington.

    19 juillet
    Ce soir-là à 22h, 5 lueurs étranges manoeuvrent au-dessus de la Maison Blanche, de la ville et de ses environs. A 23h, 8 contrôleurs aériens prennent leur quart de 8h à l'aéroport national de Washington. Parmi eux, Ed Nugent, Jim Ritchey, James Copeland, dirigés par Harry G. Barnes. La nuit est claire. Ils sont notamment détectés par le radar de la CAA à l'aéroport. A 23h30, Barnes arrive au bureau du superviseur, laissant Ed Nugent sur l'écran principal.

    8 ovnis détectés par le radar de l'Aéroport National de Washington
    A 23h40, 7 échos apparaissent soudainement sur le cadran sud-ouest de l'écran, juste à l'est et un peu au sud de la base de Edwards : soit ils arrivent depuis une haute altitude, soit ils ont pénétré dans la zone en moins de 10s (le temps de rafraichissement de l'écran radar). Nugent demande à Copeland d'aller chercher Barnes. Les deux consoles affichent les mêmes échos. Barnes appelle la tour et Howard Cocklin : ce dernier indique qu'ils détectent les mêmes cibles et qu'il peut même voir un des objets dans le ciel nocturne sous la forme d'une lumière brillante orange. Maintenant réellement alarmé, Barne appelle l'ADC. Lorsqu'il revient sur l'écran principal les objets se sont séparés. 2 sont au-dessus de la Maison Blanche, un autre près du Capitole.