• Le Colonel William T. Coleman

    Son observation :
    En 1955, Coleman et son équipage de 4 personnes sont en route depuis l'Aéroport International de Miami vers la base USAF de Greenville (Missouri) dans un vieux B-25. L'équipage remarque un disque argenté brillant dans le Soleil :

    "Nous volions à 3000 mètres d'altitude lorsque nous repérèrent une cible quelque part entre 6000 et 7600 mètres d'altitude. Elle était à environ 11km devant nous sur notre droite, et nous la dépassions. Après une tenative de contact radio soldée par un échec, Coleman le prend en chasse : Elle commença à descendre avec le risque de croiser notre trajectoire de vol, et je décidais d'y regarder de plus près. J'augmentai donc la puissance et commençai à me rapprocher un peu plus vite et en descente. Nous continuèrent à nous rapprocher et très rapidement nous étions à 1,5km de l'objet, volant au-dessus des arbres à 550 km/h.
    Il se rapproche par l'arrière, jusqu'à 200 mètres de l'objet, virant pour éviter une collision, puis se repositionne pour s'apercevoir que l'ovni a disparu. Il faisait environ 18 mètres de diamètre et 3 ou 3,5 mètres d'épaisseur au centre, dit-il. Il avait ce qui pouvait ressembler à une finition de type titanium (gris argenté). J'ai tiré le manche et fait un virage serré qui le mit hors de vue pour 4 bonnes secondes. Coleman remonte à 600 mètres d'altitude, et voit alors l'ovni filer le long d'une zone rurale, projetant une ombre ronde à environ 30 mètres au-dessus de champs labourés. Je zoom jusqu'à 450 mètres. "Il est là" dis-je. Il était à environ 3300 mètres en face de nous volant au-dessus d'un champ et laissant une traînée poussiéreuse derrière lui. J'évaluai sa vitesse à environ 270 km/h. Il tombe derrière lui, virant de bord pour entâmer une manoeuvre de contournement, et lorsqu'il revire pour lui couper le chemin, le disque est parti. Tout ce que vous pouviez voir était ces 2 colonnes de poussière qui montraient d'où il était parti juste depuis le milieu du champ se rappelle-t-il. Il n'y avait rien en vue.
    Entre 45 et 50 minutes plus tard, lorsque le bombardier entâme sa descente vers Greenville, l'ovni réapparait. Il était comme le premier que nous avions vu, à environ 2 h en haut, traversant notre trajectoire de vol."

    Cette fois, Coleman décide de ne pas jouer. Le jour suivant, Coleman collecte les 5 rapports des témoins visuels, dont le sien, et les expédie au Projet Blue Book. Coleman aura joué au chat et à la souris avec cet objet durant 11 mn au-dessus de la Floride du Nord et du Sud de l'Alabama.

    Après une autre plongée, l'équipage perd l'objet de vue.
     
    En 1961, on propose que Coleman intègre l'équipe de Blue Book, en tant chargé des relations publiques du projet.

    Coleman se souvient de cette proposition du Secrétaire de l'USAF de l'époque, le général Eugene Zukert. Coleman se souvient :
    "Avant d'accepter le boulot, je savais que je devais lui expliquer ma propre observation. Après que je lui ait raconté l'histoire, il dit : "Bien, vous êtes exactement l'homme pour ce travail. Vous êtes resté objectif, et c'est ce que nous voulons pour ce programme - dire la vérité."

    Il profite de l'occasion pour demander au directeur du projet, Robert J. Friend, le rapport qu'il avait envoyé en 1955, sans succès :

    "Je pensai que c'était plutôt un bon cas, parce qu'il y avait 5 rapports de témoins visuels crédibles recoupant le même événement" déclare-t-il. Il attribue cela au traitement bureaucratique du projet. En 1964, Coleman quitte le projet.

    A propos de Blue Book, Coleman raconte en 1999 :
    "Au cours des presque 21 ans de son existence, le projet à examiné plus de 12800 rapports d'observation. Tous furent expliqué sauf 728 cas. Parmi ceux-là, l'Air Force restait avec 130 cas qui étaient relativement préoccupants et non résolus. C'est-à-dire, que ces cas contenaient deux caractéristiques vitales qui les plaçaient en marge de tous les autres.

    Tout d'abord, ils faisaient preuve de hauts facteurs de crédibilité, comme la présence plusieurs témoins hautement qualifiés. Ensuite, ils étaient qualifié de ce que nous appelions "haute étrangeté". Cela signifie que les témoins avaient observé quelque chose qu'ils n'avaient jamais vu auparavant même s'ils avaient une grande expérience de l'observation des phénomènes aériens.
     
    Qu'est-ce que je crois ?

    La possibilité d'une vie intelligence manipulatrice dans notre univers est très probable, peut-être même dans notre propre galaxie de la Voie Lactée. Parmi les 10 classes d'étoiles qui existent, trois pourraient fournir le type de chaleur stable et les environs qui pourraient soutenir des planètes comme la nôtre.

    Avons-nous étés visités par des êtres extraterrestres ?

    Au cours du projet Blue Book, nous n'avons trouvé aucun élément qui permettrait de conclure à la preuve que oui. Cela ne signifie pas que nous n'ayons pas eu de telles visites. Cela signifie seulement que nous n'en avons pas trouvé de preuve.

    Tout visiteur extraterrestre induirait - et lui ou sa propre race - divers problèmes majeurs. En dehors de ceux liés aux questions géopolitiques, théologiques et autres, la plus importante serait peut-être d'ordre biologique.

    Cela veut dire l'introduction possible de bactéries et virus inconnus dans notre population et pour lesquels nous n'avons aucune défense naturelle. De plus, un extraterrestre pourrait très bien être confronté à un tel problème s'il ou elle était infecté(e) par des germes provenant de la Terre.

    Nommes-nous seuls ? Je pense que non. J'ai toujours trouvé excitant le passage des Ecritures Saintes de la Bible "Tu n'es pas la seule brebis dans mon troupeau."

    A partir de 1971, Coleman travaille du Bureau des Affaires Publiques du Pentagone, en tant que Porte-Parole de l'USAF.

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