• Jack Krine

    Pilote de chasse puis Pilote de ligne et Commandant de bord



    Jack Krine naît à Comé en 1944. A partir de 1961, il est pilote de chasse dans l’Armée de l’Air française puis chef-moniteur, officier de sécurité des vols, instructeur combat aérien sur Mirage III. Il participe à l’évaluation en combat aérien du Mirage III et du Mirage F1 au Centre d’Expérimentation Aérienne de Mont-de-Marsan.

    A partir de 1976 il est intégré à la Patrouille de France comme leader Solo. Colonel de réserve, il est officier supérieur adjoint au colonel commandant le Sirpa Air. Il a plus de 400 meetings aériens à son actif. Lors du meeting aérien international de Cholet, Krine est le directeur adjoint des vols, il seconde le directeur des vols. Parrain de l’Aérienne du Choletais depuis sa création, Krine totalise plus de 15000 heures de vol. Il est Officier de l'Ordre National du Mérite, et a réçu la Médaille de l'aéronautique sur 42 types d'avions. En 1978, il quitte l’Armée de l’Air pour devenir pilote de ligne à Air France, et accéde ensuite au grade de commandant de bord et instructeur sur Airbus A 320. Colonel de réserve, il est officier supérieur adjoint au colonel commandant le Sirpa Air.

    Le 23 Septembre 1975 à 23h, lors d'une mission d'entraînement nocturne dans la région de Cambrai, Krine fait une observation :
    "J'étais à l'époque capitaine, chef de patrouille instructeur confirmé à l'escadron de chasse "Seine". Vers 22h30, nous décollons de Creil à 2 chasseurs pour une mission d'entraînement-rassemblement radar appelée "Plastron Mimosa". Un exercice relativement délicat, simulant l'interception de nuit d'un avion sans identification. Je vole sur un Dassault Mirage 3-C et monte à 12000m d'altitude vers le secteur nord, dans une zone de travail comprenant Cambrai, Reims et la Belgique. La nuit est très noire mais avec une voûte étoilée extraordinaire. J'arrive à une vitesse subsonique à 28km à l'arrière de l'autre Mirage, quand soudain, je vois passer entre lui et moi un truc très lumineux ! Ca pouvait être un autocar ou le fuselage d'un avion de ligne d'une quinzaine de m de long, de forme allongée avec de gros hublots bien éclairés de l'intérieur. Je demande à mon ailier : "Tu vois quelque chose ?" Il me répond non. Je signale au contrôleur radar au sol : "Vous avez quelque chose entre nous ?" "Non, négatif, on n'a rien..." Rien d'autre sur le scope que les échos de nos avions. En tant que police du ciel, nous avons décidé de nous rassembler et foncer vers l'objet. Tchak ! Au moment où j'approche de la chose, elle file et disparaît instantanément. Nous nous éloignons sur 9km pour un autre virage relatif. Et pouf ! Ca réapparaît... J'ai alors annoncé au pilote de l'autre Mirage : "Tu as un truc dans tes 2h ! Tu le vois ?" L'autre capitaine répond : "Ouais... Je le vois... C'est drôle, c'est curieux ! On va dessus..." Et hop, ça disparaît encore... On a fait ainsi 4 présentations, et pratiquement à chaque fois, ce truc se trimbale entre nous et dégage. Après 30mn de vol, nous sommes rentrés en patrouille serrée à Creil sans rien dire.  Nous ne voulions pas être mis au secret ou allez chez le psy ! En tous cas, ça ne ressemblait à rien de ce que je pouvais identifier. Je ne vois pas dans le monde actuel, de machine capable de telles performances. Et croyez-moi, j'ai vu pas mal d'avions au cours de ma carrière ! Je dirais que des "choses" que nous n'arrivons pas à intercepter se baladent tranquillement dans le ciel. On peut tout imaginer sur leur provenance. Et sur ce point, je suis dans un état d'écoute attentive et bienveillante !"