• Etude physique des anomalies atmosphériques...

    ...lumineuses d'Hessdalen et l'hypothèse SETV

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    Massimo Teodorani, Ph.D.

     

    Les deux missions EMBLA à Hessdalen

    L'énorme quantité de données acquises en 15 ans par le groupe norvégien connu sous le nom de "Projet Hessdalen", a justifié l'envoi de deux missions d'exploration scientifique italiennes (EMBLA 2000 et 2001), dans le cadre d'une collaboration universitaire italo-norvégienne en place depuis 1994. Ces missions, ainsi que celles qui sont prévues dans un proche avenir, visent à obtenir des paramètres physiques du phénomène, et d'autre part à essayer de comprendre la physique sur laquelle est basé le phénomène et sur ses causes. Le but principal des missions consiste à tester expérimentalement le plus grand nombre possible de théories de types naturelles connues à ce jour et physiquement fondées (telles que : la piézoélectricité, l'activité solaire, les monopôles magnétiques, les mini trous noirs), qui seraient susceptibles d'expliquer le phénomène, mais l'hypothèse SETV est prise en compte ainsi que le corollaire possible de la cause du problème. Hypothèses fantaisistes et populaires actuelles mises à part, sur les bases desquelles se sont toutefois fondées certaines recherches mythopoietic de niveau universitaire, aucune preuve claire n'existe à l'heure actuelle que le phénomène d'Hessdalen est dû à des visites extraterrestres. Néanmoins, même si les causes qui produisent ces phénomènes lumineux sont encore inconnues, après les missions EMBLA 2000 et 2001, un scénario phénoménologique très circonstanciel est ressorti, spécialement si l'on considère qu'un tel phénomène a été suivi en continu pendant deux mois, avec une stricte liaison avec la station automatique norvégienne, qui a permis d'obtenir des résultats essentiellement avec des spectromètres VLF, des images vidéo, des photographies, et des spectres à faible dispersion.

    Les résultats obtenus montrent que le phénomène étudié présente parfois d'importantes anomalies physiques et un degré élevé d'auto-sustentation du point de vue énergétique. Tout cela ressort des enquêtes suivantes :

    1) des niveaux élevés d'électrification atmosphériques ont été enregistrés dans toute la vallée de Hessdalen, sous forme d'une sorte de foudre globulaire signalés partout, aussi bien dans le ciel qu'au sol,

    2) il existe une phénoménologie capable de produire des signaux de type Doppler à très basses fréquences (VLF) avec une vitesse allant jusqu'à 100.000 km/s, une évidence qui, sur la base d'un modèle ad-hoc, pourrait être interprété comme la présence de hautes particules d'énergie qui sont accélérées et frappées par un champ magnétique à symétrie cylindrique dont l'axe est aligné par rapport à l'axe de rotation d'un corps en forte rotation,

    3) le phénomène lumineux est lui-même ouvertement constitué de plusieurs sphéroïdes subordonnés qui semblent vibrer autour d'un barycentre commun, dont certains sont clairement éjectés de l'organe central,

    4) le phénomène est en mesure de changer de forme et de couleur dans un temps très court (de l'ordre de quelques secondes), en montrant continuellement des pulsations irrégulières sur de longs laps de temps (jusqu'à 30 minutes). En particulier, le phénomène, même s'il maintient une caractéristique non-solide, est parfois aussi en mesure de montrer des formes absolument géométriques (rectangulaires, la plupart du temps),

    5) à partir d'un point de vue physique, il a été possible de démontrer à la fois par photométrie et par spectroscopie que le phénomène lumineux se comporte comme un plasma thermique avec une température d'environ 6500°, avec un spectre dy type de Planck et une émission uniforme et consistante de rayonnements de type nébuleux,

    6) il a été constaté que la variabilité photométrique est due à un plasma isotherme, mais avec d'énormes variations de sa surface rayonnante,

    7) des événements de faible luminosité montrant clairement des caractéristiques structurelles (telles que des triangles et des ellipsoïdes, en particulier) ont été parfois enregistrés, constituant une sorte de chevauchement apparent avec la phénoménologie qui se caractérise plus généralement par des sphères lumineuses sans aucune structure solide.

    Deux particularités physiques principales ont retenu notre attention.

    A) La luminosité du phénomène augmente uniquement en fonction de l'augmentation de la surface de radiation et non en fonction de quelconques variations de température, laquelle reste à peu près constante, sans effets de refroidissement observés. Tout cela a suggéré que le plasma en question pouvait être confiné à l'intérieur d'un champ magnétique très intense et que la forme approximativement sphérique des plasmoïdes était due à une sorte de "force centrifuge" simulant la gravité et donnant aux plasmoïdes la forme de "mini-étoiles". L'existence de perturbations magnétiques associées aux phénomènes lumineux a en effet été démontrée. Il ne fait aucun doute, à partir des données enregistrées, que le phénomène possède des caractéristiques d'auto-régulation énergétique, et jusqu'à présent il ne nous a pas été possible d'identifier un mécanisme d'origine naturelle qui soit en mesure d'agir spontanément avec une telle et surprenante efficacité.

    B) Un petit pourcentage (environ 5%) mais significatif des objets enregistrés ne montre pas la moindre signature plasma, mais une signature claire de ce qui caractérise typiquement des corps solides uniformément éclairés a été diagnostiquée. Ceci est immédiatement vérifiable par l'étude de la répartition de la lumière en utilisant de simples techniques de traitement logiciels PSF (Point Spread Function). La PSF d'un plasma montre une tendance typiquement exponentielle ou gaussienne, tandis que celle de solides uniformément éclairé montre une forte tendance linéaire.

    Un résultat fondamental établi directement sur le terrain au cours de deux missions de forte intensité scientifique, consiste dans le fait que les phénomènes d'Hessdalen se caractérisent par deux aspects bien distincts :

    I) la majeur partie des boules lumineuses d'apparence immatérielles pour lesquelles l'apparence externe de plasma a été constatée, mais avec des caractéristiques hautement anormales tant thermodynamiques que morphologiques,

    II) une mince mais importante minorité d'objets possédant de fortes caractéristiques de solidité.

    Cette double voie sous laquelle se présente le phénomène étudié à Hessdalen ne peut être interprété que de deux manières possibles mais très différentes : soit comme la superposition de deux phénomènes avec des caractéristiques très différentes, soit comme deux comportements radicalement différents du même phénomène.Quoi qu'il en soit il faut rappeler que, en supposant que la deuxième option soit prise en compte, les lois connues de la physique des rayonnements dit très clairement que la vérification instrumentale de la nature du plasma d'un phénomène donné n'est pas suffisante pour démontrer que le phénomène est uniquement constitué de plasma, mais permet seulement d'établir que sa surface externe (ou photosphère) se comporte comme un plasma qui, par sa nature, est capable de cacher tout ce qui existe à l'intérieur, comme toute photons provenant de l'intérieur doit être immédiatement absorbé ou diffusé par les nuages d'ions et d'électrons qui sont situés dans la région extérieure, qui à son tour est la seule région qui peut être surveillée instrumentalement. Afin de tenter de pénétrer à l'intérieur du nuage de plasma, pendant les prochaines missions, il est prévu d'utiliser une "imagerie radar" couplée à un spectrographe à haute résolution capable de fournir une description beaucoup plus précise et quantitative de la photosphère plasmique du phénomène.

    Conclusion
    Depuis la première mission EMBLA 2000 à Hessdalen, il a été possible d'apprendre qu'en plus d'une grande majorité de lumières de type "plasmoïde", des objets structurés étaient également présents : d'abord un triangle lumineux, puis un objet de faible luminosité ressemblant à un œuf translucide. Au cours de la seconde observation sur le terrain (EMBLA 2001) quelque chose de semblable à un ellipsoïde aplati a été enregistré. Toutes ces preuves spécifiques de "cibles structurées" ne démontrent pas du tout, bien sûr, que Hessdalen est soumis à la visite d'êtres non-terrestres. En effet, il est plus raisonnable de soupçonner que des gouvernements qui seraient à l'heure actuelle en train d'expérimenter des dispositifs de vol en vue de développer des technologies exotiques de pointe, choisiraient des endroits comme Hessdalen afin de travailler sans dérangement en mettant en pratique les meilleurs systèmes de camouflage. La co-existence de lumières anormales d'origine naturelle possiblement liées au territoire et de machines volantes nées de quelque esprit de la "Skunk Works" pourrait permettre à un gouvernement d'opérer dans le secret total en laissant l'opinion publique penser que Hessdalen est une base extraterrestre. Par conséquent, le fait que certains "événements structurés" à Hessdalen ont été enregistrées par EMBLA, n'est pas une preuve que la Terre est visitée par des sondes exogènes. Néanmoins cette possibilité en elle-même, comme travail de pure hypothèse, n'est pas du tout exclue par la science officielle, et s'inscrit dans les plans du projet SETV. Comme il a été dit, la Terre peut être atteint de plusieurs façons qui sont canoniquement acceptés. Afin que cette possibilité puisse être prouvée ou réfutée, il est nécessaire d'élargir d'au moins un ordre de grandeur, tant la sophistication que la complementarité des instruments de détection.

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