• Denis Letty

    Un Général de l'armée française en retraite, ancien Pilote de chasse

    “L’accumulation des observations bien documentées faites par des témoins crédibles oblige désormais à envisager toutes les hypothèses sur l’origine des objets volants non identifiés, les Ovnis, et en particulier l’hypothèse extraterrestre. Les Ovnis font désormais partie de notre environnement médiatique; les films, émissions de télévision, livres, publicités, etc., traitant des Ovnis le démontrent amplement.”

    En Mars 1995, Letty parle à Bernard Norlain d'un projet de comité sur les ovnis. Norlain trouve le sujet intéressant et lui recommande de contacter l'association des auditeurs du IHEDN, qui lui donna alors son aide. En 1999, auditeur du IHEDN, Letty co-fonde l'association COMETA, dont il devient président. Cette année-là l'association publie une "bombe" intitulée "Rapport COMETA : OVNI et Défense, A quoi doit-on se préparer ?" Au sujet des cas présentés dans ce rapport, Letty déclare : "nous voulons convaincre par le sérieux de notre enquête : tout ce qui n'était pas prouvé à été éliminé. (...) Nous espérons que l'Etat reprendra la balle au bond : nous ne demandons pas la création d'une énorme entité, mais le renforcement des structures existantes (le SEPRA est aujourd'hui réduit à sa plus simple expression) et la création d'une cellule de veille technologique [Malterre]."


    SES REFERENCES

    Au début des années 1960, Letty est pilote de chasse, commandant d'une escadrille, qui deviendra par la suite un escadron de pilotes sur Mirage 3. En 1966 il est au bureau chasse de l'état-major de la FATac, 1ère Région Aérienne (RA), qui reçoit les rapports d'enquête de la gendarmerie sur les objets volants non identifiés. 2 de ces rapports éveillent sa curiosité, dont un contenant les témoignages de personnes bien connues, qui lui paraissent crédibles, décrivant une observation semblable à celle de Trans-en-Provence, avec traces au sol comme si la terre avait été soufflée, et des colorations violettes. Il ne retrouvera jamais ce rapport.

    Letty rejoint ensuite la 11ème escadre, qui fait mouvement de Bremgarten (Allemagne) à Toul-Rozières. Il y passe 3 ans sur F-100 Super Sabre, avant de commander une promotion à Salon-de-Provence (dont fait partie Michel Tognini, futur spationaute).

    Dans les années 1970, Letty intègre la 5ème escadre de chasse (Mirages 3 C, puis Mirage F1), fait l'Ecole de Guerre à Paris, et retrouve l'état-major de la FATac, cette fois comme chef du 3ème bureau Opérations. En 1980, il devient Commandant de la base aérienne de Strasbourg, jusqu'en Septembre 1982. Là, il fait l'IHEDN, à l'issue de quoi il est nommé Chef d'état-major de l'inspection, à l'inspection générale de l'armée de l'air.

    Il prend ensuite le commandement du Centre des Operations de l'Armée de l'Air (CO Air) pendant les opérations de la fin de la Mauritanie, et surtout au Tchad.

    Il est ensuite nommé adjoint à la Défense Aérienne à Aix-en-Provence, commandée par le général Lanata. Il est enfin chef de la mission militaire française auprès des alliés à Ramstein, où il a l'occasion de piloter des F-16 et des F-18 auprès de l'AFCENT (Air Forces in Central Europe). Le 18 Mai 1989 il crée avec Henri Bret (ancien pilote de l'Aéronavale) AvDef (AViation DEFence service), une société visant principalement l'entraînement à la guerre électronique et de tractage de cible pour le compte de la DGA, lors d'exercices au profit de l'Armée de l'air mais aussi de la Marine Nationale. Il prend sa retraite militaire en Novembre, avec le grade de Général de Division (CR) de l'armée de l'Air (2ème section, AA (35°)).

    Sensibilisé très tôt dans sa carrière aux problèmes que posent les ovnis à l'armée de l'air française, Letty profite de l'opportunité que lui offre alors sa retraite (qui le libère de certains devoirs de réserve à ce sujet), pour apporter sa contribution et faire connaître la vérité sur la situation des ovnis en France.

    Le 18 Décembre 2000, Letty fait une conférence sur les phénomènes aériens non identifiés au sein de l'association Guerrelec (guerre électronique) "La Fayette".