• Ce que la Science ne dit pas : aux racines du problême

    Science et Ovnis ?

    ou

    Argent et Politique...

    Ce que la science officielle ne crie pas sur les toits, ce sont les mécanismes et les enjeux qui irriguent et nourissent ses activités de recherche.

    L'argent et les politiques de financement constituent le nerf de la guerre, et donc aussi celui de la recherche scientifique.

    Rien d'anormal dans le fait de constater que les scientifiques suivent les projets qui sont financés et seulement ceux-là. Ils n'ont pas d'autre choix et la crainte du ridicule, même si elle s'amenuise progressivement, perdure comme simple prétexte.

    Alors que ITER va coûter de 13 à 30 milliards d'euros selon que l'on soit optimiste ou pessimiste sur les dérapages budgétaires du projet, sa mise en oeuvre est programmée à un horizon (2020 - certains scientifiques pensent d'ailleurs qu'il serait plus réaliste de viser 2030) au terme duquel on peut craindre que la recherche et les connaissances scientifiques auront connu des découvertes et/ou des révolutions scientifiques majeures. D'autant que certains scientifiques de 1er rang dénoncent eux-même les imperfections, incertitudes, les limites et faiblesses d'un tel projet sur le plan des rendements et de l'exploitation, ainsi qu'en termes des coûts et des risques relatifs à sa maintenance.

    Le plus délirant dans cette affaire est le contraste entre les montants que les Etats consacrent au projet ITER et ceux qu'ils consacrent à la recherche de nouvelles énergies : ils sont quasi nuls !!

    Une piste semble pourtant digne d'intérêt et d'un minimum d'investissement : la Fusion Froide.

    En France, le montant investi sur ce domaine est limpide : 0 deniers publics.

    On pourrait blâmer éternellement les scientifiques pour leur manque d'intérêt ou d'implication au sujet du phénomène Ovni. Mais le fait est que de nombreux scientifiques s'y intéressent réellement mais qu'ils ne peuvent se permettre de compromettre leurs carrières ni se permettre de détourner les nombreux fonds publics qui sont consacrés à de tous autres domaines.

    Si le Phénomène Ovni ne se voit affecter aucun fonds, c'est que nos plus hautes instances politiques ne considérent pas le sujet comme digne de  faire l'objet de recherches officielles, et qu'il ne semble porter aucune promesse de rentabilisation commerciale pour les sociétés et groupes privés, à court ou à moyen termes.

    L'existence même du GEIPAN, si anachronique soit-elle, ne constitue pas une véritable énigme et conforte le principe : avec un effectif et des moyens quasi inexistants, il s'agit bien, semble-t'il, de tranquiliser la population tout en envoyant aux quelques "inquiets" ou aux curieux des messages du type :

    - le sujet fait bel et bien l'objet de recherches au sein du CNES : ce qui est faux puisqu'il ne s'agit que de compiler, d'archiver et de mettre en ligne les centaines de cas répertoriés via deux ou trois canaux majeurs (gendarmerie, armée, aviation civile). Très rares sont les cas ayant fait l'objet d'investigations réelles, encore plus rares sont ceux ayant fait l'objet de véritables analyses scientifiques. Ces derniers se comptent sur les doigts d'une main.

    - en près de trente ans d'existence, cette recherche n'a aboutit à aucune découverte significative relative à l'existence d'engins d'origine non-terrestre : ce qui est abusif évidemment. En l'absence de véritable recherche, il n'y a pas de découvertes possibles.

    - les PANs qui ont pu être identifiés ont tous une explication rationnelle : ce qui est une lapalissade des plus fumeuses, puisque un PAN qui n'en est pas un n'est pas un PAN. On s'en serait douté. Les quelques 23% de cas classés PAN D sont pourtant censés regrouper des cas pour lesquels le CNES dispose de données suffisantes pour écarter toute explication conventionnelle. Pire : cela s'avère douteux lorsque l'on fouille un peu plus avant dans les archives en ligne de ces cas. En effet, les données relatives aux PAN D et présentées en ligne sont bien souvent quasi-inexistantes et beaucoup des cas pourtant classés PAN D, se révèlent limités à de simples et vagues témoignages. Tant et si bien qu'il y a de quoi s'interroger quant à la crédibilité de l'ensemble des travaux du CNES relatifs aux Ovnis.

    Alors, les diffusions en ligne du Geipan ? Simple et vulgaire écran de fumée ?

    Faut-il d'ailleurs vraiment s'en étonner dés lors que l'on sait que le Comité de Pilotage du Geipan, qui valide tous ses rapports et toutes ses communications officielles, est en majeure partie constitué de représentants de nos autorités civiles et militaires (Gendarmerie, Police, Armée de l'Air, Recherche militaire, Sécurité civile, Aviation civile), ce qui est totalement logique puisque le CNES lui-même est sous tutelle militaire !? lien CNES et lien gouv.fr (voir section CNES).

    En tous les cas, ca va toujours mieux en le disant...

    Ce que fait la science